les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
Alors que l’on fête le centenaire de la LPO (ligue pour la protection des oiseaux) dont tout le monde médiatique se fiche royalement, voilà-t-y pas qu’un troupeau de vaches ossaloises (vallée d’Ossau, Pyrénées centrales,- dites bayrouistes par quelques zélus locos-) remonte en galopant vers les alpages en faisant tinter leurs sonnailles sous un temps orageux. Chinou, qui est souvent là où il ne devrait pas, est précisément entrain de pétarader sur la même route tortueuse, descendant.
Les vaches arrivent, foncent vers lui. Il dégaine. Clic clac, clic! les petits oiseaux sortent de sa boîte à images et s’envolent, dieu sait où. Sur la pellicule ne reste gravée que la dégaine paisible des vaches allant brouter l’air frais que leur envient les citadins, qui sont eux-mêmes des vaches et de drôles d’oiseaux, enfin, n’insiste pas (me susurre Chinette).
Tu as raison, mon canard, la prochaine fois, on parlera des ours, j’en trouverai bien un, en ville.
Chinette vous fait dire qu’un wagon-lit est à votre disposition, avec une locomotive fumante et ronflante ayant passé tous les tests de conformité idoines.
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Chinette n’insiste pas, tu peux insister, des ours en ville, il y en a à tous les coins de rues, plus ou moins mal léchés…j’ai d’ailleurs vu quelque part, des traces de pattes…rouges coquelicot, tu sais ceux qui poussent dans les vallées des montagnes, les coquelicots, pas les pattes ni leurs traces…enfin tu vois ce que je veux dire ! non ? Faut dire que depuis un certain tps, mes idées se bousculent, ma tête est un peu étroite comme ring et mes pensées s’y débattent comme les coqs cités ds une petite histoire, ou comme des canards affamés se disputant un quignon de pain rassi, jeté par la vieille dame qui n’a pas trouvé de pigeon même voyageur !
Tiens, question voyage, j’en prépare un !!! Pas eu besoin d’agence, seulement une annonce et mon destin a rencontré sa destinée ! De mon tapis volant, j’aperçois déjà des cimes enneigées, de coquettes vaches agitant leur rivière sonnante, je respire les odeurs subtiles du crottin de cheval…et je me laisse glisser le long de mon persan, emprunté à mon nouveau voisin Aladin, sur une terrasse ensoleillée, face à une carte postale non affranchie mais si réelle…un rêve merveilleux à vivre à 2…J’aime la vie, merci la vie, merci à toi d’exister !!
R.S.
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