dieu, que tu me barbes !

Très certainement l’idée de Dieu est le fléau des hommes

Comme le sera toujours celles que l’on nomme filles de joie

Mais tous n’ont pas la clairvoyance, la raison pure des murs

Les citadelles modernes s’entourent de périphériques

Comme jadis les murailles , murs de lamentations, huile bouillante

Versée depuis les mâchicoulis sur les envahisseurs barbares

Et cet homme qui maintenant rase ma barbe le rasoir à la main

Je ne me pose pas la question de qui il est, ni d’où il vient

Cet homme qui glisse sa courte faux sous mon menton ne ment pas

C’est un type comme moi, un archétype de ce que serait Dieu

S’il n’existait pas. Et quand le barbier fait passer son miroir

Derrière mes oreilles, encore présentes comme toujours, elles sifflent,

Et mettent en joie les filles qui tapinent sur le fil de l’horrible

Pendant que queues dressées les dieux se paient l’espoir des gueux

Prostituant non seulement femmes et argent, nombre enfants

Si ce vivre à genoux est l’espoir des hommes alors finissons-en !

30 01 2020

AK

5 commentaires sur “dieu, que tu me barbes !

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