Mon pauvre Jules, t’es vraiment nul !

(J’ai honte d’avoir écrit ça mais l’amusement a pris le dessus !)

Je flatule dans ma bulle

Fier homoncule

Enfant d’Hercule

Sur le dos des libellules

Je butine les renoncules

Et jamais ne recule

Ose même sur les tubercules

Poser un hibou qui hulule

Mon sang coule, de mes ventricules

De l’aube jusqu’au soir circule

Chaque matin je croque mes granules

Contre ces maladies qui pullulent

J’écris les mots en majuscules

Pour élever l’art minuscule

Au rang de grand matricule

J’ai un chat qui s’appelle Bidule

Sa couche est dans le vestibule

Quand la vieillesse m’accule

Sous mon tissu usé de tulle

Je relis les poèmes de Catulle

Je cuisine et n’utilise que des spatules

Pour dégrafer des boîtes les opercules

Quand à dîner viennent Ursule

Gontrand ou Théodule, parfois Gudule

Sur la nappe je place des renoncules

Ça fait joli, leur parfum inocule

Une sensation telle que nul recule

Devant mes plats ni mes calculs

Car mon but est de découvrir les nodules

Qui poly-métallisent les gens crédules

Les attirant ainsi dans la sombre ergastule

Où glissent encore entre quelques virgules

Deux mots qui maculent ce texte ridicule …

AK

06 09 2020

C’est la faute à Lulu la libellule !

11 commentaires sur “Mon pauvre Jules, t’es vraiment nul !

Laisser un commentaire