c’est un lieu où règne tout ce qui n’a pas de lois, un endroit où l’on pose sa chaise, on étend ses filets, on s’interpelle et l’on boit le temps qu’il faut, avec la modération du temps qui passe, donc l’infini du soir qui, en ce début juin, ne tombe pas de sa chaise ; c’est la fête à DD (Dédé), et les américains sont en Normandie : on a la paix, on regarde les chats, des miscio -miscii ?- (matous) avec des tronches de bagnards, les ponts de lourdes ferrailles du canal vont se lever pour faire passer toute une procession de voiliers. Et dans le monde triste qui environne ce petit quartier on entend au loin, porté par le vent, la voix mécanique d’une annonce de la SNCF, ses retards et sa musique infecte, alors qu’autour d’un petit verre de vin blanc, on contemple les anchois volants et argentés venant se poser dans le dernier refuge de notre appétit souverain : l’ assiette ensoleillée du farniente, mais sans arêtes.
Hors propos, mais géant toujours : http://www.sudouest.fr/2014/06/07/nantes-les-automates-geants-de-royal-de-luxe-defilent-devant-des-milliers-de-personnes-1578934-4608.php
Pour mieux comprendre cette station balnéaire, jetez un rapide coup d’oeil à cet article de Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Royan
Pendant que Chinette, comme chaque année, assistait au festival de théâtre amateur Rénathéa (28ème édition cette année, et quelques très beaux moments), Chinou entre deux séances a arpenté le front de mer qui relie Royan à Saint Georges de Didonne, deux kilomètres environ, et a photographié les bâtisses qui font tout le charme de cette promenade, posant parfois ses fesses sur les beaux bancs blancs en plastique recyclé (une pastille l’indique sur un des quatre pieds)
petit bonus trouvé sur le net par hasard (sans rapport avec les royalties) :
Une étrange photo placardée sur un panneau publicitaire 3x4m depuis quinze jours qui ne vend rien, une femme belle et énigmatique tout aussi étrange…
Plus haut, dans la montagne, une couvée d’oeufs métalliques qui déferle et s’abattra certainement sur la vallée…
Y a t-il un rapport avec JF Copé ? Pas vraiment, mais on peut toujours s’en amuser (ou, pour certains, en pleurer).
Pioché sur le site de l’INA : http://www.ina.fr/video/I04258899/serge-gainsbourg-le-fossoyeur-de-pacy-sur-eure-video.html
et le toujours excellent Philippe Meyer ( PM, un viatique ? non ! juste un Vialatte, du XXI ème arrondissement du Présent, cette ville plus vaste que Paris…
Pour celles et ceux qui connaissent « Demain les chiens« , de C.D. Simak paru fin des années quarante (1940), pas de surprise à découvrir ici. Pour les plus jeunes, les jeunes pousses, un instant de répit entre deux tontes : l’enfer est pour demain (lundi)!
Surpris en flagrant délit d’attaque d’une brouette remplie de boulot (un peu dur, mais c’est comme l’or, le rapport est substantiel) , une troupe de chenapans n’a eu que le temps de s’évaporer dans la nature, laissant leurs armes (des râteaux, des ramassiers,des pelles n°29) sur le lieu même de leur forfait. Chinou, le grand reporter photographe (free lance), était sur les lieux. Il semblerait que ce soit Chinette qui, grâce à son lèche frite, aurait fait déguerpir ces pirates de la route et des jardins. Mais rien n’est prouvé, tant il y avait de gamelles dans le lave vaisselle, aujourd’hui…
Plaisir réservé aux parisiens (qui sera galère tant il y aura foule, comme toujours), ce Monumenta 2014 sera encore un grand cru.
La construction en rapido-filmo : http://www.grandpalais.fr/fr/article/letrange-cite-en-construction
A noter que tout Art « monumental » nécessite une sacrée quantité d’acteurs professionnels de multiples corps de métier, et que derrière l’oeuvre elle-même se cache des milliers d’heures de travail ardu et splendide.
Pour Portinari, grand peintre brésilien, dans le même lieu : http://www.grandpalais.fr/fr/article/guerre-et-paix-de-portinari-le-vernissage
pour les oeuvres : Musée national des Beaux-Arts de Rio de Janeiro
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