les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
Cela devient un rituel de Chinette et Chinou : avant d’aller nous régaler d’images singulières à Sète ( festival de mi-mai à début juin), de jouir de la ville et de ses lieux magiques (la Pointe Courte), nous rendons visite à l’Atlantique, à ses rivages en constantes mutations. Bayonne est devenue une ville qui a su, par l’esprit basque espagnol, se mettre au goût du tourisme: attractivité des lieux sur les rives de la Nive, restos en chapelets, exotisme des noms… Mais, contrairement à Sète, ce tourisme n’est pas ce que j’appellerai « naturel ». J’entends par là qu’il cherche plus le client que le plaisir de vivre un quotidien partagé avec des gens simplement de passage (cependant, il faut se balader hors de la grande digue et ses attrape-couillons).
Ceci dit, Bayonne a, par beau temps, des reflets magiques que les canaux de Sète peuvent jalouser. La lumière de l’Atlantique a les mêmes vertus que celles de la Méditerranée, et réciproquement : elle fait rêver. Elle inverse l’horizon, elle vous rend Dagobert et vous dormez le cul à l’air en faisant ronfler les vagues.
Dire de Bayonne qu’elle est une ville vivante, c’est-à-dire que la nuit y pointe l’aube dans des lieux arcs-en-ciel, est autre chose. Sans oublier la fin de l’ETA côté français, dont le « petit Bayonne » était un des lieux actifs, mais cela remonte à un quart de siècle environ. L’environ bayonnais, en quelque sorte. Tout ceci n’étant que la partie visible d’un sauvage environnement.
Commentaires récents