les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
Comme vient aux hommes l’envie de courir
Quand ils sont à bout de souffle j’ai cru
Dans les vapeurs d’un cheval monté à cru
Bien gardé dans l’écurie de mes incuries
Le cheval que j’avais choisi encore en rit
Tu me reconnais bien, idiot, m’a t’il dit,
Ce n’est pas moi, c’est Mathilde qui t’as trahi
Mais tu n’étais qu’un cavalier sur l’échiquier
Un vieux clou dont elle a su tchéker le cher chéquier,
Il faut être un pur sang, ne rien abandonner
Et tu n’es qu’un vieux con, un château délabré,
Il n’est pas un pardon qui accueille ta croix
Tu as vomi sur tout, laissé ton vieux panier percé
Dans le supermarché, qui tient lieu de mangeoire
Tu en oublies l’histoire, te voici sur la paille,
Et le cheval hennit, te hait, saute et gagne le Grand Prix,
Pour se moquer de toi, de ta vie, de tes âneries.
14 10 2018
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