les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
J’avais usé mes dents dans de courtes paroles
Dans cette guerre des mots aux sourires d’ivoire
Comme infinie la nuit ouvre de faux espoirs
Telle une allégorie j’engendrais une Histoire
Qui répondrait aux cris, l’espoir d’un nouveau monde
J’étais inscrit, braillard et médiatique
Boutique ouverte sur la rue de la critique sociale
Je n’y comprenais rien mais j’étais partout irréaliste
Populaire, populiste, crématiste , mais constant
J’étais la crainte des chaumières et l’obscur des lumières
Alors j’ai répandu la peur la révolte et la haine
Celle qui jamais ne libérera l’homme de ses chaînes.
21 04 2019
AK
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C’est amusant parfois pénible de voir passer le quotidien
Lui qui se fraie son petit chemin avec les choses de rien
Ce gentilhomme de la baguette de pain, cette élégante
Qu’au turbin on dégrafe des yeux, sublime agente de sécurité
Comme des lumignons turbinent aux entrées des bordels
Passent les millions d’hommes et de femmes perdues
Et puis quelques pendus, des coups ultimes suspendus,
Mais personne ne parle dans le silence
Il y a bien plus de morts au Paradis
Que de vivants sur terre, dit-on,
Mais combien de cons là-haut, si ce sont les mêmes ,
Alors d’accord, vieux diable, laisse-moi ces imbéciles petits riens.
21 04 2019
AK
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