les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
Malgré plusieurs visites annuelles dans cette charmante ville (hors zones et immeubles touristiques qui poussent chaque année au sud -vers les plages-), il était un endroit où je n’avais jamais mis les pieds : le musée Paul Valéry. Celui-ci, situé juste au dessus du cimetière marin dont le poète chanta les charmes (cf https://lepetitkarougeillustre.com/2019/06/04/le-mardi-cest-poesie-paul-valery/) révèle en fait un charmant lieu et de nombreuses peintures mélangeant divers styles et époques. On y croise du Combas, du Di Rosa, des peintres tels que Gaston Marquet (« le lavoir de saint Pierre/idylle à Montmartre 1848 -photo-, Marius Roy (1833-1921) « le rétamage » (photo), et bien d’autres qui donnent un attrait particulier à cet ensemble d’époques disparates mais également poétiques.
L’espace réservé à Paul Valéry se situe à l’étage. On y trouve des manuscrits, quelques photos, mais je dois avouer que je suis plus réceptif à une œuvre simplement écrite dans un livre de librairie qu’en des ébauches, dessins (réussis), échanges épistolaires rédigés à la plume et autres prospectives d’un magistral écrivain.
En résumé, si vous passez par Sète, n’hésitez pas à visiter ce musée, et profitez également de visiter celui consacré à Georges Brassens, de l’autre côté du mont saint Clar, qui vaut également le détour.
En attendant, marchez à l’ombre ou faites la sieste dans votre réfrigérateur…
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