les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
Jamais la plume perdue dans l’aile du canard
Jamais le chasseur qui tire par ennui
Ne seront ennemis. La mort est innocente
Tous meurent dans leur lit
Sans écritures et sans principes
Creusent leur nid dans l’éphémère
Pondent leurs balles dans leurs trous
Jamais est un horizon grandiose
Que tous les hommes atteignent
Au bout de leur fusil
Quand les feuilles et les plumes
Les femmes et les enfants
Ne portent que leur nom
Dans les entrefilets
D’une presse locale.
La plume cependant par les coups resplendit
Et le chasseur en joie de nouveau visa.
Ce n’était plus l’oiseau mais ces charmants détours
Que sont les oreillers aux contours des amours
Cette feinte anicroche que les hommes infidèles
Par défaite et orgueil drapent et s’entourent,
Loin de l’heure vermeille où sonne le réveil
Quand la plume devient pige et triste le canard.
(La Presse)
15 /10 /2019
Les agités du bocal :Gogol Bordello
et un petit truc sympa !
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