les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
Devant un ciel si noir comment pourrait rêver un enfant ?
Il le faudrait bien nègre, ignorant son Histoire,
Les yeux remplis d’étoiles et qu’une mère lui donne le sein
Celui qui a survécu à la guerre, celui qui offre encore
Quelques gouttes volées au sang répandu que la haine
Un peu partout a éparpillé dans la ville morte pillée
Un sein meurtri aux vergetures ignobles que le destin froisse
Dans la permanence des mondes réfugiés , le silence
Qui succède à l’effondrement des traditions, des vies passées
Et l’enfant dans ses bras ne sait que le goût du lait
Qui coule encore de ce sein mutilé. Il tète goulûment
Et s’endort.
03 11 2019
Petit rajout sur une actualité touchant la deuxième ville de France…
Marseille, Noailles aïe aïe aïe, un an après après : rien!
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