les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
Comme la cave d’Ovide était vide
Je me réfugiais dans le lit d’Ophélie
J’avais le bambou elle avait d’la bouteille
Du miel et de la musique dans les oreilles
Je pensais qu’elle grimperait à l’ arbre tel un panda
Mais me suis trouvé piégé à remonter la pendule
Ce cave d’Ovide avait oublié de fournir la came
Salut panda air frais de Naypidaw (Myanmar) à Chengdu
J’ai repris l’avion direct pour Paris Saint Ouen
Ce vrai royaume de la chine et des coups de bambous
Mais la caisse était vide et Ophélie planquée
Dans une caravane avec mes boules de cristal
Décorées pour Noël par un vieux beau nommé Joël
La vie est dure pour les pandas qui pendulent
Laissant au vent mauvais sonner leurs testicules
Pas de ticket gagnant pour un retour au Sichuan
Plus de place non plus à la bambouseraie d’Anduze
Dans la cave d’Ovide pas même un fumet de porto Cruz
Dans le lit d’Ophélie tintaient les verres de cristal
Décorés de médaillons de foie gras en l’honneur
Des pandas légionnaires morts pour l’étrangère Nation
Les faits étaient là: Ophélie me glissait entre les pouces
Tandis que je noyais ma peine dans douze kilos de pousses
Au zoo de Beauval, tripoté par des mains made in China,
Gardant espoir d’un jour gagner des millions de visiteurs
Sous le pendule de Foucault (Léon), par cette rotation
Qui tourne en bourrique les humains les pandas
Et tous les éléphants roses que compte la planète.
14 12 2019
AK
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