les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
Rien n’est venu tout est parti
Les restes, le chien abruti
A mangé à sa faim ventre plein
Et toi qui me serre la main
Je ne te souhaite nul lendemain
Le chien est parti la nuit sur lui
Est tombée que reste t’il sous le toit
Un homme une femme et deux gosses
Et toi tu voudrais prier un bon dieu
Plein de grâce, ô miséricordieux
Dont chaque jour se noie de crasse
Ta vie
Rien n’est venu des hommes
Tout est parti des hommes
Il n’y a plus de plumes d’indiens
Sauf dans les oreillers des sachems
Qui trônent en Amérique
Et le chien abruti qui hurle jour et nuit
Que c’est un beau pays que sa niche (fiscale?)
Mais quand viendra la curée, l’os à moelle
Seront plus rudes les coups de bâton
D’où tout est parti, d’où rien n’a survécu.
02 02 2020
Exact, « Demain les chiens » de Clifford D.SIMACK, que je découvrais à la même époque que je découvrais A.E.VAN VOGT, ou Théodore STURGEON avec son extraordinaire « Cristal qui songe » ou « Les plus qu’humains » dans la collection J’ai lu S.F.
Ça va, tu as survécu à ton ouikènde ?
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je me remets à peine (sans avoir abusé) ! en plus, notre rue/route est en pleins travaux devant chez nous (la scie à sol n’est pas très musicale, tout comme la pelle mécanique qui orchestre la fosse- tranchée). Mais il fait super beau, ça comble !
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Peut-être que quand l’homme aura disparu de cette Terre, certains chiens survivront ?
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Pour sûr que les chiens survivront! j’en parlais hier encore avec Clifford D. Simack, auteur du roman de SF « demain les chiens » (sorti en 1955 je crois, et qui commence avec une tondeuse autonome qui taille le gazon dans le jardin telle qu’on en trouve de nos jours sur le crâne des chauves)…
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