les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
Regarde l’aigle disait mon père
Et sache que malgré ses plumes
Il ne saura plus voler dans l’air
La liberté des hommes a tout perdu
Et ces êtres qui se croyaient au-dessus
Loin des gens, rapaces nichés dans leurs aires
Offrant leur mépris au reste du monde
Dans notre tombeau de croyances
Imbécilement nous accompagneront.
Regarde la montagne disait mon père
Elle tremble sous nos pas
Nous avons beau admirer la nature
Un jour viendra où elle sera torture
Nous connaîtrons la faim la soif
Et tuerons cet aigle qui nous nargue
Car l’heure sera venue de la liberté
De l’homme a tout massacrer.
19 02 2020
AK
(photo Sebastiao Salgado)
J’ai bien aimé ton poème, (et moins le sujet qu’il traite, hélas).
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