Pourquoi j’ai tué mes chats.

 

A quoi servirait la mort si nous pouvions revivre

Sinon à devenir absents de toute humaine pensée

Plus un rire, plus un pleur, juste une saison de deuil

Qui ne fleurirait aucun cimetière, nul souvenir,

Juste remettre ça comme sonnent les cloches

Comme des minarets psalmodient les muezzins 

Revivre comme un verbe qui étourdit l’esprit

Laissant dans le vestiaire la chair qui l’a trahi,

Et de nouveau danser sur l’absence indécente

De ce privilège qu’ont les hommes

De mourir enfin, une bonne fois pour toutes

Pour nous foutre la paix.

(suite à une pétition lancée par les animaux de compagnie et les arbres centenaires du jardin)

(la jalousie des hommes quant au fait que nous avons neuf vies et, côté végétal, de l’endurance élégante  de l’intemporalité)

4 commentaires sur “Pourquoi j’ai tué mes chats.

    • je pensais les faire en gibelotte, mais j’hésite entre deux recettes :
      « un mets du Nord de la France s’apparentant à un ragoût de lapin- chat (chat de terril) au vin blanc.
      un plat du Sud de la France à base de chat (chat-lotte) saisi à la poêle, déglacé au vin blanc puis cuit en sauce tomate, avec de l’ail et du persil. » (détournement de wiki)

      Bon, je crois que je vais me servir un bon verre de vin blanc bien frais et laisser Chinette s’en occuper! (oh le vilain bonhomme!);
      De toute façon Carapatou (en bas des images à gauche) s’est déjà carapaté et la petitoune est encore trop maigre…
      Réponse de Chinette : ce soir, tu mangeras leurs croquettes ! Et basta!

      Aimé par 2 personnes

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