les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
Un mélange mou
Comme un sortilège
Ça dérange tout
Pour faire leur manège
Tremper son pain blanc
Dans un petit noir
Ça dégage le sang
Ça rend la mémoire !
Coule la moralité blanche
Y’a qu’à s’unir
Et les remonter les manches
Des gros culs blancs
A revoir le coût
Des primates en masse
Ça arrange les loups
Sans laisser de traces
Tremper ses mains sales
Dans des séries noires
C’est aux visages pâles
En signe de pouvoir
Roule, roule
La moralité blanche
Y’a qu’à s’unir
Et les remonter les manches
Des gros culs blancs
Du cul cul clan
Des beaux culs blancs
A un rythme fou
Bercé notre enfance
Un monde bien debout
Qui rompt le silence
Laisser faire et dire
La belle inconscience
Faut pas s’étourdir
Dans l’intolérance
Coule, coule
La moralité blanche
Y’a qu’a s’unir
Et les remonter les manches
Des gros culs blancs
Du cul cul clan
Des beaux culs blancs
Salaud – oh !
Nous sommes mal barrés, mais beaucoup sont déjà rayés de la carte .
Dans son éditorial sur Politis, Denis Sieffert exprime bien le malaise ambiant, qui tourne à la maladie fort contagieuse de la violence état-usienne.
Extrait : « connaissez-vous Marjorie Taylor Greene ? Cette femme de 46 ans appartient à ce qu’il est permis d’appeler la galaxie Trump. Le Président vient de saluer bruyamment sa victoire à la primaire républicaine de Géorgie. « Une future nouvelle star du Congrès », s’est-il réjoui. Cette trumpiste fervente coche toutes les cases de l’ultra-droite conservatrice états-unienne. Pro-armes, pro-life, raciste au-delà de l’imaginable, et proche du Ku Klux Klan… Mais elle présente de surcroît une particularité encore peu connue chez nous. Elle est une adepte du mystérieux réseau QAnon (« Q », initiale du gourou fondateur, et « anon » pour anonymous) qui fait de Trump le preux chevalier sauveur de l’Amérique et du monde contre un vaste complot médiatico-politico-pédophile. Pour Marjorie Greene, l’actuel Président est aux prises avec un « deep state », un État profond satanique dont les membres s’adonnent à des pratiques pédophiles. Les musulmans, qui ne sont évidemment pas épargnés dans ce monstrueux délire, sont accusés de vouloir envahir le gouvernement américain en important également des mœurs scandaleuses… »
L’article est à retrouver ici : https://www.politis.fr/articles/2020/10/trump-et-le-delire-complotiste-42396/
Par ailleurs, les ventes d’armes explosent, en même temps qu’une exacerbation des rivalités entre républicains très ultras droitiers et les démocrates, qui se radicalisent à leur tour.
Selon la police fédérale, il s’est vendu en moyenne 2,3 millions d’armes par mois en 2019. Mais en 2020 les ventes s’envolent : près de 4 millions seulement pour le mois de juin, un record historique. Aux États-Unis, des millions d’armes sont en circulation et beaucoup de débutants s’initient au maniement des armes comme dans l’un des centres de tir situé à Raymond (Mississippi) au sud du pays. ( cf France infos)
En résumé, ce qui me vient à l’esprit (mais comme un nain qui monte sur sa chaise pour revendiquer son bock de bière au comptoir):
Ce qui se passe en ce moment au-delà de l’Atlantique va, comme toujours, atterrir sur nos plages et nos citadelles les plus vastes, puis se répandre comme une pluie diffuse sur l’ensemble des territoires européens. Le règne d’une non-pensée, d’une perte totale d’humanité due à des intoxications verbales, télévisuelles et entretenues (on se demande parfois à quelles fins, tant ceux qui la propagent sont décervelés) par les pseudos réseaux sociaux, les chaînes en continu, la grande majorité des médias, et, finalement, l’individualisation des gens qui ont leur mot à dire sur tout et n’importe quoi (j’en fais donc partie) sans même tenter de comprendre les enjeux, sans tenter d’analyser le pour et le contre, ce qui est devenu très très compliqué par la masse des infos les plus contradictoires et l’impossibilité pour le citoyen d’obtenir des sources claires (administratives par exemple), tout cela laisse monsieur Tout- le- Monde à ancrer ses dérives sur des choix dont il n’est que son propre récif : les îles de la Désolation et des guerres fratricides.
Maintenant, à chacun son jugement dernier, avec ce petit proverbe : « Entre le dire et le faire, au milieu il y a la mer. »
Ca fait froid dans le dos.
Je partage entièrement « ce qui te vient à l’esprit », d’ailleurs c’est déjà fait, les Q ont des adeptes en France et en Allemagne et ça ne fait pas réagir outre mesure. Soit les gens en rient, soit ils estiment que cela fait partie de la sacro sainte liberté d’expression, soit encore ils pensent qu’il doit bien y avoir du vrai dans ce tas de boue nauséabond.
On se demande en voyant ces raclures de caniveau ce qu’il s’est passé au Pays des Lumières qui a tant de grands savants encore aujourd’hui pour que certains leur trouvent quelque intérêt et pire les approuvent.
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Le pays des Lumières a explosé au profit des rafistoleurs de chandelles, qui sait ?
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Il est malheureusement que tout ce qui nous fait hurler quand ça se passe aux États-Unis arrive chez nous vingt ans après, et devient tout à fait normal.
À nous, donc, de rester vigilants.
Bonne journée, illustre Karouge.
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Je nuancerais ton propos : il y a trente voire quarante ans, on disait que ce qui se passait aux US arrivait dix ans plus tard en France (le rock, les nouvelles tendances musicales, la violence des banlieues new yorkaises etc). Je crains qu’elles n’attendent pas ce laps de temps maintenant : nous sommes dedans. Les réseaux sociaux (je déteste ce mot mais il fait partie du discours généralisé) sont dans l’immédiateté la plus présente, et jouent là-dessus, avec les vertiges qu’ils provoquent. Il faut voir le rôle des « influenceurs », des petit(e)s blogueurs qui font des millions de vues pour se faire les ongles, la couleur des cheveux, que sais-je encore, cette crétinerie fanatique qui atteint même les personnes de 30 ans (mais là j’admets que je parle un peu approximativement).
Le problème, c’est que justement on ne peut plus être vigilants. Les pubs sont en anglais, les SUV en acronymes, nous mangeons des burgers avec des jouets de merde dans les restos de merde et le cinéma français se casse la gueule parce que les block-busters américains ne sortent pas leurs films dans une période non rentable due au Coronavirus (entre autre, car d’autres éléments sont aussi à prendre en compte, et pas des moindres). Ce qui impacte, par les taxes versées, l’ensemble de la filière.
Bon, j’arrête sinon il va falloir que je me paie une camisole de force (strait jacket) chez Emmaüs!
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Mais cette espèce de secte s’est déjà infiltrée et installée en France et en Allemagne et c’est bien plus grave que la malbouffe et toutes les saloperies qu’ils nous vendent!
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Il est exact que les réseaux qui n’ont de sociaux que le nom et les chaînes de désinformation continue sévissent déjà chez nous !
Pour les camisoles de force, tu crois qu’ils nous feraient un prix de groupe, chez Emmaüs ?
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