les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
Te souviens-tu quand nous nous sommes croisés
Qu’entre nous alors que nous n’en avions que faire
Nos yeux ont plongé dans le regard froid de l’instant
D’une lame iridescente où se cachaient nos âmes
Tu m’as souri. Où et qui étions-nous, ici peut-être
Ailleurs partout, et tes lèvres se sont collées aux miennes
En ce duel étrange qu’est le rouge baiser
Qui monte à la tête sans blesser quiconque
Et nos peaux dures ainsi abandonnées aux caresses
Ont rajeuni dans le lit opportun des amours
Sous l’arco iris de notre ciel de lit, tes yeux brillent
Encore sous la voûte céleste de ton rire amoureux
L’automne venait librement chatouiller nos pieds nus
Sous la couette attiédie nous caressions l’aube maudite
Te souviens-tu quand l’amour est venu nous dire
Qu’il s’absentait, que la lame cessait de menacer nos cœurs
Tu m’as souri. Où et qui étions-nous, ici sans doute
Nulle part ailleurs. L’hiver était venu, remontant l’escalier
Jusqu’au grenier, où il nous trouva, nus.
18 11 2020
AK
Tout-nus au grenier, l’hiver ??? Karouge, tu n’es pas raisonnable !
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Si j’étais raisonnable, je serais sans doute déjà mort. (mais je te rassure : ça viendra !)
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Waouh, trop bien écrit, illustre KArouge. 🙂
Je te souhaite un bon dimanche.
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Bon dimanche à toi aussi Maëstro !
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