De tes douces Couettes sous la couette à la salle défaite

Te souviens-tu quand nous nous sommes croisés

Qu’entre nous alors que nous n’en avions que faire

Nos yeux ont plongé dans le regard froid de l’instant

D’une lame iridescente où se cachaient nos âmes

Tu m’as souri. Où et qui étions-nous, ici peut-être

Ailleurs partout, et tes lèvres se sont collées aux miennes

En ce duel étrange qu’est le rouge baiser

Qui monte à la tête sans blesser quiconque

Et nos peaux dures ainsi abandonnées aux caresses

Ont rajeuni dans le lit opportun des amours

Sous l’arco iris de notre ciel de lit, tes yeux brillent

Encore sous la voûte céleste de ton rire amoureux

L’automne venait librement chatouiller nos pieds nus

Sous la couette attiédie nous caressions l’aube maudite

Te souviens-tu quand l’amour est venu nous dire

Qu’il s’absentait, que la lame cessait de menacer nos cœurs

Tu m’as souri. Où et qui étions-nous, ici sans doute

Nulle part ailleurs. L’hiver était venu, remontant l’escalier

Jusqu’au grenier, où il nous trouva, nus.

18 11 2020

AK

4 commentaires sur “De tes douces Couettes sous la couette à la salle défaite

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