2 petits poèmes volés a l’étalage

Descendant l’escalier elle sentait sur ses seins

Toutes ces monnaies que l’on donnait aux saints

Après qu’ils eussent enfin claqué les portes

De la Sainte Envolée, des Paradis perchés, de sorte

Que les cloches finissant de sonner à rebours

Firent voyager les anges dans les cours d’appel sourds

Au bas de l’escalier ses pieds se mirent à danser

Sur la place du village l’aimable populace chantait

Et je la regardais voleter dans l’air clair des cigales

Les yeux grand ouverts ; elle serait ma femme fatale

Aux plus beaux seins du monde, aux rondeurs substantielles

Qui font les hommes voyager vers les îles essentielles

Où tous les dieux du ciel en fêtes n’en font qu’un

Et elle m’aurait choisi, enfin, d’entre mille coquins.

AK

———————————————————————————————————————-

Moi je tournais en rond

Elle tournait en boucle

Et dans ce petit monde

Les roses parfumaient

Les voleurs de baisers

Je la regardais faire

Comme font les brigands

Les volants de sa jupe

Le carrousel des lèvres

Et puis vînt le moment

Où arriva sa mère

Et quand minuit sonna

Le butin des amours

Parfumait de rosée

Les porte-monnaie vides

Troussés à l’emporte pièces.

18 12 2020

AK

Un petit crobard dessiné sur le bord de la table en mangeant tout en écoutant les news à la radio (et en attendant le Brexit)…

Un commentaire sur “2 petits poèmes volés a l’étalage

Votre commentaire

Choisissez une méthode de connexion pour poster votre commentaire:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :