les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
Descendant l’escalier elle sentait sur ses seins
Toutes ces monnaies que l’on donnait aux saints
Après qu’ils eussent enfin claqué les portes
De la Sainte Envolée, des Paradis perchés, de sorte
Que les cloches finissant de sonner à rebours
Firent voyager les anges dans les cours d’appel sourds
Au bas de l’escalier ses pieds se mirent à danser
Sur la place du village l’aimable populace chantait
Et je la regardais voleter dans l’air clair des cigales
Les yeux grand ouverts ; elle serait ma femme fatale
Aux plus beaux seins du monde, aux rondeurs substantielles
Qui font les hommes voyager vers les îles essentielles
Où tous les dieux du ciel en fêtes n’en font qu’un
Et elle m’aurait choisi, enfin, d’entre mille coquins.
AK
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Moi je tournais en rond
Elle tournait en boucle
Et dans ce petit monde
Les roses parfumaient
Les voleurs de baisers
Je la regardais faire
Comme font les brigands
Les volants de sa jupe
Le carrousel des lèvres
Et puis vînt le moment
Où arriva sa mère
Et quand minuit sonna
Le butin des amours
Parfumait de rosée
Les porte-monnaie vides
Troussés à l’emporte pièces.
18 12 2020
AK
Un petit crobard dessiné sur le bord de la table en mangeant tout en écoutant les news à la radio (et en attendant le Brexit)…
C’est pas bien, illustre Karouge, de voler les poèmes à l’étalage !
Mais c’est très bien, de nous les offrir ! 🙂
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