les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
Nantes
Il pleut sur Nantes
Donne moi la main
Le ciel de Nantes
Rend mon cœur chagrin
Un matin comme celui-là
Il y a juste un an déjà
La ville avait ce teint blafard
Lorsque je sortis de la gare
Nantes m’était alors inconnue
Je n’y étais jamais venue
Il avait fallu ce message
Pour que je fasse le voyage
Madame soyez au rendez-vous
Vingt cinq rue de la Grange aux Loups
Faites vite, il y a peu d’espoir
Il a demandé à vous voir
À l’heure de sa dernière heure
Après bien des années d’errance
Il me revenait en plein cœur
Son cri déchirait le silence
Depuis qu’il s’en était allé
Longtemps je l’avais espéré
Ce vagabond, ce disparu,
Voilà qu’il m’était revenu
Vingt cinq rue de la Grange aux Loups
Je m’en souviens du rendez-vous
Mais j’ai gravé dans ma mémoire
Cette chambre au fond d’un couloir
Assis près d’une cheminée
J’ai vu quatre hommes se lever
La lumière était froide et blanche
Ils portaient l’habit du dimanche
Je n’ai pas posé de questions
À ces étranges compagnons
J’ai rien dit, mais à leur regard
J’ai compris qu’il était trop tard
Pourtant j’étais au rendez-vous
Vingt cinq rue de la Grange aux Loups
Mais il ne m’a jamais revue
Il avait déjà disparu
Voilà tu la connais l’histoire
Il était revenu un soir
Et ce fut son dernier voyage
Et ce fut son dernier rivage
Il voulait avant de mourir
Se réchauffer à mon sourire
Mais il mourut à la nuit même
Sans un adieu, sans un je t’aime,
Au chemin qui longe la mer
Couché dans le jardin de pierres
Je veux que tranquille il repose
Je l’ai couché dessous les roses
Mon père, mon père
Il pleut sur Nantes
Et je me souviens
Le ciel de Nantes
Rend mon cœur chagrin.
tiré du site : https://www.paroles.net/barbara
Si vous avez le temps, une série de France Culture qui lui est consacrée :
Biographie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Barbara
(photo wikipédia):
Bel hommage rendu à Barbara, illustre Karouge !
(j’ai eu la chance de l’entendre sur scène, grand moment d’émotion, et il me semble que, nous ne le savions pas à l’époque, c’était un de ses tout derniers concerts).
Bonne journée, illustre Karouge.
J’aimeAimé par 1 personne
C’est assez fou, quand on traverse le miroir (merci France Cul) de ces artistes de découvrir l’expérience de la vie qu’ils/elles ont eu, comment l’intime est mêlé à leur art, quand nous n’avons qu’une approche purement « esthétique » de leur œuvre. Comment imaginer ce décalage avec ces artistes plus contemporains (les Mahé, Doré, Viannet, Girac, et compagnie) venus des stratosphères de la télé, ou enfants de la balle privilégiés par leur parentèle (M, Izia, Arthur H etc). Je ne critique en rien leur valeur artistique, mais elles s’incluent dans un monde global où « la vraie vie » a disparu, comme la profondeur du discours.
J’aimeAimé par 1 personne
Chuis assez d’accord avec toi, illustre Karouge.
J’avoue avoir été très étonné quand j’ai appris ce qui se cachait derrière la chanson « l’
Aigle noir » pa
J’aimeJ’aime
par exemple (désolé pour l’envoi intempestiféré avant la fin du commentaire).
J’aimeAimé par 1 personne