les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
Les autorités afghanes ont décidé de retirer de la circulation les plaques d’immatriculation de véhicules contenant le nombre « 39 », depuis longtemps associé dans le pays au proxénétisme et à la prostitution.
Le vice-président Amrullah Saleh a annoncé qu’un décret en ce sens serait pris cette semaine, pour mettre fin à ce qui était devenu une source tentante de corruption pour l’administration afghane.
« Le nombre (39) sera retiré du système de circulation. Il se dit que les gens paient 300 dollars (246 euros) de bakchich pour éviter ce nombre », a-t-il expliqué sur son compte Facebook.
Les malheureux conducteurs de véhicules dont la plaque d’immatriculation contient un « 39 », devenu quasi-synonyme de proxénète dans ce pays musulman, sont régulièrement soumis aux insultes et railleries.
L’origine exacte du sens s’est perdue au fil du temps. Mais certains disent que « 39 » était le surnom d’un souteneur fameux de la ville d’Hérat (ouest), qui le tirait du numéro de sa plaque d’immatriculation.
Pour éviter que leur plaque ne comporte ce nombre, nombre d’acheteurs de nouvelles voitures acceptent de payer les fonctionnaires peu scrupuleux.
Au service des titres de circulation, « ils vous demandent si vous voulez le nombre 39 au pas. Si vous dîtes non, ils vous demandent de leur graisser la patte », a expliqué à l’AFP Hakim, un marchand de voitures de Kaboul.
Selon lui, personne n’acceptera d’acheter une voiture d’occasion avec ces chiffres, car c’est considéré comme « honteux ».
« L’an passé, j’ai dû vendre deux voitures pour presque la moitié de leur prix, car elles avaient 39 sur leur plaque d’immatriculation », a-t-il ajouté.
L’infamie liée au « 39 » ne se limite même plus aux véhicules. Des Afghans peuvent aussi être moqués parce que le nombre figure dans leur numéro de téléphone ou leur adresse.
Source : AFP
De toute manière, je pense qu’il y a prescription !
J’aimeJ’aime
On ne rigole pas avec les affaires sérieuses, certains immeubles new-yorkais n’ont pas de treizième étage je crois et j’ai bossé dans une boîte qui recrutait sur la numérologie qui garantissait d’embaucher les meilleurs commerciaux.
J’aimeAimé par 2 personnes
J’ai travaillé quelques années dans une Tour de La Défense, qui était l’ancien siège d’une multinationale étazunienne. Pour éviter que l’immeuble ne fasse 13 étages, il y avait un « entresol » entre le premier et le second. du coup le treizième étage s’appelait 12ème.
J’aimeAimé par 2 personnes
En fait, c’est ma faute. Quand j’étais coursier chez les architectes Séchaud et Bossuyt (le siège était dans la tour « les Mercuriales », de l’autre côté de Paris) il m’arrivait d’aller porter les plans sur les chantiers, à la Défense, encore en réalisation. Mais un jour, un pneu de ma mobylette a crevé. Comme tout bon travailleur, j’ai fait réparer le pneu dans un garage de Courbevoie et suis reparti livrer les plans, intacts dans leur tube en carton plastifié. Mais entre temps, j’ai oublié de me laver les mains. Alors, tant pis : j’ai ouvert le tube et en ai retiré un plan au hasard. Tu n’étais encore qu’un gamin jouant aux billes dans une cour d’école picarde. Et ce n’est qu’aujourd’hui que je me rends compte, par ton commentaire, que j’avais utilisé le plan du treizième étage pour m’essuyer les mains. Mais je t’en prie, ne me dénonce pas !
Bonne journée Maëstro !
(PS: sauf l’histoire de la crevaison, le reste est véridique)
J’aimeAimé par 1 personne
Tremblez, habitants du Jura !
Bonne journée, illustre Karouge.
J’aimeAimé par 1 personne
Comme dit le proverbe afghan : « qui vole un 9 vole un yack (musqué) »
J’aimeAimé par 1 personne