les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
(copie sa biographie depuis son site car des « warning » un peu bizarres sont apparus quand je m’y suis connecté):
Toufic Farroukh est un saxophoniste, percussionniste franco-libanais, également compositeur, notamment de musiques de films, producteur et enseignant au CRR de Paris.
Né à Beyrouth, il découvre le saxophone à 10 ans, grâce à son frère, qui l’a guidé dans l’apprentissage de l’instrument et plus tard, lui a inculqué l’amour du professionnalisme. À l’âge de 14 ans, le rencontre avec le guitariste Issam Hajjali sera décisive dans la vie de Farroukh et va le conforter plus tard dans ses choix musicaux et professionnels.
Lorsque le Liban fut déchiré par la guerre à partir de 1975 et à l’instar du saxo, le jazz ne faisait pas partie de la culture musicale du Beyrouth à l’époque. Le jeune musicien se familiarise petit à petit avec la musique instrumentale et l’improvisation. Avec Issam et le joueur de Oud Elia Saba, ils forment le groupe « Al Ard » (« La Terre ») et sortiront plusieurs albums de compostions personnelles (1977 – 1984).
En 1978 commence une longue période de collaboration avec Ziad Rahbani. Toufic Farroukh participe à plusieurs tournées aux États-Unis (1981), en Europe (1986) et au Liban (1990), et enregistre plusieurs albums composés par Ziad pour la chanteuse Fayrouz, dont le célèbre album « To Assi »
Arrivée à Paris…
En 1984, il décroche une bourse qui lui donne enfin l’opportunité de recevoir une formation musicale pendant plusieurs années à l’École Normale de Musique de Paris (1985 – 1989). Parallèlement, il continue à tourner avec les artistes libanais, tels que Fayrouz, Ziad Rahbani ou Marcel Khalifé. Il est installé définitivement à Paris, et puisque le déclic qu’il attend ne se produit pas, il le provoque en 1990 en choisissant de tout abandonner pour créer son propre projet.
Quatre ans plus tard sort Ali On Broadway (Kind of Jazz, Mélodie 1994) son premier album, coproduit par son ami Radwan Hoteit, comme tous les autres albums qui suivront. C’est essentiellement avec son deuxième album Little Secrets (Auvidis, Naïve 1998) et le troisième album Drab Zeen (le chant du monde, Harmonia Mundi 2002), vendu à 40.000 exemplaires dans le monde, qu’il perce sur la scène Européenne et internationale.
Toufic Farroukh & the Absolut Orchestra
En 2001, Il constitue son premier groupe, Toufic Farroukh & the Absolut Orchestra, composé de 9 musiciens de différentes nationalités, avec qui il se produit dans de prestigieux festivals tels que le North Sea Jazz Festival Holland, le Festival esprit jazz – Saint Germain des Près à Paris, le Festival de jazz sur son 31 à Toulouse, France, le Festival international de Beiteddine au Liban, le Dubaï jazz festival à Dubaï.
Toufic Farroukh continu à écrire et à produire des albums :
Tootya (O+ / Harmonia Mundi 2006)
Cinéma Beyrouth (Enja / Harmonia Mundi 2011)
Villes Invisibles (Hot8 Music / L’Autre Distribution 2017)
A son actif, plusieurs bandes originales :
Entre nous deux… Beyrouth de Dima El Jundi. (1994)
Histoire d’un retour de Jean Claude Codsi. (1994)
Terra incognito de Ghassan Salhab, Sélection du Festival de Cannes. (2004)
Falafel de Michel Kammoun, récompensé par un Bayard d’or lors du Festival international du film francophone de Namur, en Belgique. (2006)
Bonne à Vendre de Dima El Jundi. (2006)
Un homme d’Honneur de Jean Claude Codsi. (2010)
A Ladder to Damascus de Mohamad Malas. (2014)
Nour de Khalil Zaarour. (2016)
Danse contemporaine
Toufic Farroukh écrit également des musiques originales pour des spectacles annuels de danse contemporaine organisés par le CRR de Paris :
Clément et Clémentine Une création pour Quatuor à Corde et Piano, au Théâtre des Abbesses (2008)
Deux points … Une création pour Haut bois et clarinette basse et bande électroacoustique, au Théâtre des Abbesses (2009)
Belle et Zébuth Une création pour Trio a corde, au Théâtre des Abbesses (2010)
Collaborations
En 2011, Invité de l’orchestre allemand NDR (Norddeutscher Rundfunk) Sous la direction de Kristjan Jarvi, Toufic Farroukh et le joueur du Ney Bassam Saba interprètent le concerto pour « Ney et orchestre » écrit par le compositeur Daniel Schnyder à Hambourg et dans plusieurs villes en Allemagne.
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