les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
Un rire brise la nuit et le sommeil sur mes paupières
Champs de baleines, Charlotte Delbo ouvrant son parapluie
Comme un paratonnerre sous les éclairs,
Amour de la Terre, Hommes de chair, vie nue de chacun
Respire jusqu’à la ligne de fuite, respire de toutes ces choses
Qui te respectent, et bats-toi sans relâche sur le reflet ardent
Des glaces qui te miroitent, l’alcool est grisant, le verre un bris de vie,
Les sirènes sous la neige ne chantent qu’avalanches de joies,
Tu n’en es pas là, lis Rabelais, mon gros patou sans saveur, lis Voltaire,
Lis dans les rides des yeux de tes parents les vies insensées qui ont passées
Sans mots ni orgueils inutiles, lis dans leurs yeux l’amour qui s’estompe,
Apprends à vivre sans fouet, qu’il ne soit ni dans ton dos ni dans tes mains
Mérite ton pain sans avoir peur de la gagner, et puis vends le sans craindre
Qu’on te le vole, si tu sais le fabriquer. Sois honnête, Pinocchio.
27 12 2002
AK
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Isidro oubliait parfois que les ailes de son innocence étaient un legs d’oiseaux migratoires et que si ses parents, riches et désœuvrés, le placèrent dans ce monastère, le but en était de recevoir mensuellement un courrier écrit de sa propre plume.
(10 08 2002)
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A l’angle des nuits une mosaïque s’offrait et le vitrines harcelaient son esprit. La rue marbrait ses pieds. Marchaient les candélabres à ses côtés, et pour que les enfants rapportent aux grands mères leur galette il sauta de marelles en martingales et ainsi les chevaux de Max François mangèrent les barrières des casinos Barrière. Mais pas de loup. Juste la mer en face, unique porte de sortie.
AK
Vignette de l’article : photo prise à Bourisp en juillet 2021 (auteure Pauline Fournier)
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