les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
tiré du site : https://www.actualidadliteratura.com/fr/ida-vitale-remporte-le-prix-cervantes-7-po%C3%A8mes/
Ida Vitale (née à Montevideo le 2 novembre 1923) est une femme de lettres et poétesse uruguayenne.
Tu mets tes bottes de pluie,
les yeux de la pluie
et le pessimisme d’une grêle possible,
accepte l’éblouissante coupe du matin,
la boue devine,
le froid contre la peau calcaire,
concocte des plans contraires,
apostrophe et consternation,
suppose le ronronnement du poème
à l’abri dans son lit, comme un chat.
Mais cède petit à petit
Descends et entre dans le champ du radar de la mort,
comme tous les jours,
naturellement, tautologiquement.
Des mots attendus,
fabuleux en soi,
promesses de significations possibles,
gracieux,
aérien,
en colère,
ariadnes.
Une brève erreur
les rend ornementales.
Sa précision indescriptible
nous efface.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ida_Vitale
née à Montevideo, Ida Vitale est poètesse, traductrice, essayiste et critique littéraire, et fait partie de l’appel Génération du 45, où des écrivains tels que Mario Benedetti, Juan Carlos Onetti o Idée Vilariño. Sa poésie porte les adjectifs de intellectuel, Mais aussi populaire, du universel et aussi personnel, et donc transparent aussi profond.
Elle a reçu plusieurs autres prix tels que le Prix Octavio Paz, l’ Prix Alfonso Reyes, l’ Prix Reina Sofía ou le Prix international de poésie Federico García Lorca. Le Cervantes est sans aucun doute la touche finale de tant d’années et de carrière. Elle réside actuellement aux États-Unis.
Parmi ses travaux, les titres de La lumière de ce souvenir, Rêves de constance, Où vole le caméléon, jardins imaginaires o Réduction à l’infini.
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