les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
A un ami perdu de vue
On aura dit je t’aime à des femmes communes
Et vieilli dans des draps insensés nos vieux jours de dentelles
L’idée sera passée et avec tant de modes l’amour
Que sous nos yeux l’existence prendra rides et constance.
On aura dit je pense à des amis nombreux
Et cru dans de grands vins aux tristesses infinies.
L’idée sera forclose et avec tant de modes l’amour
Que sous nos yeux violents la vie prendra un semblant de départ.
On aura dit j’ai tort à des femmes subtiles
Et compliqué dans des drapeaux jaloux l’amour et l’apatride.
L’idée sera absoute et avec tant de méthodes la mourre
que sous nos yeux en berne, l’absence rendra les armes.
On aura dit j’espère à des amis en grève
Et sur la plage en mai nos vieux jours en dentelles.
L’idée sera restée et avec tant de morts l’humanité
Que nous ne verrons plus Lydée Debazz inanimée.
24 02 1990
AK
elle avait des seins comme des mains sur ton dessin, est-ce à dessein ou dessines tu comme un pied ?
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C’est ce que me disait le général Cornuto, justement, avant hier : « mon petit, quand on dessine comme ses pieds, on n’expose que ses sandales ! »
C’est plus difficile, d’accord, mais je vais tenter de contredire les diables variqueux. Ah ah, mes gaillards !
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Elle court encore, la jouvencelle, mais la rattraper devient difficile ! (enfin, ce n’est pas forcément vrai !) !
Maëstro, les violoncellistes aussi sont fugaces et subtiles…
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Lydée Debazz, si fugace et subtile !
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Ma réponse est au-dessus (de ton lit à baldaquin)
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