les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
Ayant eu l’occasion en 1978 de me rendre au Japon, je me suis fait avoir par les vitrines des restaurants, au point de me demander pourquoi ils mettaient leurs plats en vitrine, qui forcément refroidiraient. C’était ne rien comprendre à ce côté hyperréaliste de la représentation d’un plat cuisiné nommé sampuru.
L’article ci-dessous est issu de l’AFP, qui alimente (on peut le dire) le sujet:
Au Japon, présenter des plats en vitrine avec de fidèles reproductions en plastique est une habitude de nombreux restaurants. Pour une fois, des créateurs de ces objets hyperréalistes ont donné libre court à leur imagination pour une exposition au kitsch assumé.
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Une « tour penchée de pizzas » dégoulinantes de fromage fondu, un jeu Tetris fait de poulet ou encore une crevette frite à quatre pattes trônant sur des choux râpés figurent parmi les quelque soixante créations exposées depuis cette semaine dans un centre commercial à Tokyo.
D’autres oeuvres moins farfelues soulignent plutôt l’habileté et la minutie de leurs auteurs, comme de délicats motifs ornant des rouleaux d’algues séchés entourant du riz blanc (maki).
« Normalement, on doit suivre les consignes de nos clients », explique à l’AFP Shinichiro Hasata, 57 ans, l’un des créateurs représentés à l’exposition.
Mais cette fois-ci, « on peut utiliser notre imagination. On est complètement libre de décider à quoi le produit final va ressembler », savoure-t-il.
Toutes les pièces de l’exposition ont été conçues par des employés de la société Iwasaki, leader au Japon des aliments en plastique fêtant cette année son 90ème anniversaire.
Dans une usine de cette entreprise située à Yokohama, près de Tokyo, des artisans prennent d’abord des moules d’ingrédients provenant de plats réels préparés par les clients restaurateurs.
Ils entreprennent ensuite le méticuleux travail de décorer les échantillons pour qu’ils aient l’air aussi réalistes que possible, qu’il s’agisse de gouttes d’humidité sur du verre glacé ou de subtiles meurtrissures sur la surface d’un fruit.
« Les choses fraîches sont plus difficiles à faire. Les légumes frais, le poisson frais. Les produits cuits sont plus faciles » car les couleurs sont moins compliquées, explique à l’AFP le directeur de l’usine, Hiroaki Miyazawa, 44 ans.
A part aiguiser l’appétit, les reproductions en plastique de plats peuvent aussi permettre aux étrangers de commander plus facilement si les restaurants n’ont que des menus en japonais.
L’industrie japonaise des faux aliments est toutefois en déclin, subissant notamment depuis plus de deux ans l’impact de la pandémie de Covid-19, qui a miné l’activité des bars et restaurants et fermé le pays aux touristes étrangers.
« Je pense que le nombre de restaurants présentant en vitrine des aliments en plastique diminue », estime Yutaka Nishio, un visiteur de l’exposition âgé de 52 ans. « C’est intéressant de préserver ça comme un art. C’est vraiment génial », se réjouit-il.
Source : AFP
moi je préfère une belle photo de cassoulet ou de magret
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Du cassoulet japonais ? Du magret tokyoïte ? Le tout à déguster avec deux baguettes (de boulanger français). Tout en restant zen…ça risque d’être difficile !
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Hiro sans son taud et Mao sans ses tongs ?
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Ça alors, me voici plus cultivée par ton article… Quel bon début de dimanche tu m’offres avec ce côté farfelu japonais, cet art complètement inutile, comme l’est souvent l’art qui n’est essentiel que pour l’artiste lui-même… Ouh là le sérieux revient au galop! Je te souhaite un merveilleux dimanche plein de joie et de bonheur. « Ah les gâteaux ! »
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Bon dimanche également à toi et pépé H (et aux chats s’ils sont par là !)
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Les chatounes sont chez leurs parents… Il me reste les photos jusqu’au prochain catsitting ! Mille caresses aux tiens !
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