le petit karouge illustré
les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
Les yeux dans les poches
Le jour où je n’aurai plus d’yeux
Dans quel bastringue dansera Dieu
Ma carcasse cassée, les immondices
D’un monde intolérable, ses cascades,
Ce pognon qui s’aligne en rang d’oignon
Dans les magazines quand pleuvent
Et pleurent les licenciés, les mis dehors
On pourrait écrire des vers sur la pourriture
Mais la pomme nourrit cette vermine
Avec de jolis mots, des restrictions sans fin,
Le festin se dévore, éteignez les lumières,
Étreignez-vous les uns les autres dans la nuit
Pour relever la natalité d’un pays déclinant,
Faites des enfants ou inventez l’avenir du réel,
Quand nous savons que nos gosses souffriront
Que les portes sont closes, que nous n’avons
Que ces putains de poches où mettre…
Nos yeux .
07 10 22
AK
le petit karouge illustré 
Très sensible à ce texte. Bonne journée.
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Merci. Entre l’âne, le vieux singe et ma poule, je vais construire un zoo ! (sans parler des moustiques tigres et des frelons asiatiques). Bonne soirée et, je l’espère, portez-vous bien.
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vidons nos poches et ouvrons nos yeux, ou l’inverse
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Ouvrir les yeux sur un monde aveugle ou trouver la misère au fond de nos poches vides, que choisir ?
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on va quand même pas percer les yeux et les poches
dicton serbo-croate : si tu as froid aux yeux, mets tes mains dans tes poches
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