L’été est là, il est grand temps de parcourir le grand Cami *

« cami », en langage vernaculaire du petit Pays, signifie « chemin ». Chinette et moi rions souvent sur les Cami : les Cami de Bat, les Cami Salié, les Cami Zole, les Cami Camaligues, bref tous les Cami que nous connaissons y passent, et certains ont mis parfois des cailloux dans nos chaussures. C’est de bonne guerre, quand on est bandits de grands Cami.

Celui dont il est question ici est un natif du petit Pays, et a connu son heure de gloire à Paris, ville lumière (donc, dans les années 1900-1930, pour faire large d’épaules et avant que les lumignons s’éteignent), mais ne l’aurait-il pas connue n’aurait en rien enlevé le plaisir de lire ses fariboles et loufoqueries,  ses dessins dans l’Illustration, ses écrits (fables, saynètes, romans inachevés…).

Ce livre est paru en 2008. C’est un petit bonheur. Comme d’apprendre que cette nuit va être si courte que tous les voleurs d’échelles et d’escabeaux seront, pour une fois, aussi honnêtes que le commun des mortels  (sauf, peut-être, les nains de jardin, qui revendent illégalement les lampyres en les faisant passer pour des émeraudes colombiennes).

 

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