Alentejo, si près, si loin…

Le jour naîtra et la terre nue s’offrira au nombril des hommes

Le soleil sera fier d’avoir brûlé ces monstres

Et au temps restera l’idée que l’on s’en fait,

Entre le vent qui balaie les cheveux, les blanchit,

Et ces chevaux sauvages qui galopent en Camargue

Le vent enflammera les dernières brindilles

A l’aube le toréador sans blessure ni mort

Dansera sous le chant souple des corrals

Quand il n’est de cornus que les hommes

Encerclés dans un rond rempli de sable clair

Que foudroie l’estocade et l’artère sanglante.

Hommes pauvres que vos crimes enrichissent

Hommes riches que vos passions détruisent.

AK

07 07 2020

8 commentaires sur “Alentejo, si près, si loin…

    • Cette région est assez sauvage (du moins par la route que j’avais prise), peu peuplée, de grandes haciendas que l’on ne voit pas, des oliviers, des amandiers, des arbres sous lesquels les taureaux paissent, des vautours, des couleurs…Des villes comme Estremoz sont magnifiques. Mais j’ai un peu perdu de vue cette « traversée » de territoires faite en 2008…🚗🛵🛴Bonne route!

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    • je voulais la mettre en vignette principale d’article, mais je trouve que celle de l’arbre est très réussie (malgré un appareil photo qui déconnait déjà, sans doute trop habitué à refléter mon image).

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  1. On se regarde mourir sans plus d’empathie qu’on en avait pour la bête dans l’arène. C’est dire à quel point nous étions plus « bête »s encore qu’elle.
    Aussi nous méritons notre sort !

    Aimé par 2 personnes

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