les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
Quand l’aigle rendit son foie à Prométhée
Des millions de travailleurs étaient déjà
Dans les jardins cultivant leurs six roses
Sauf qu’eux, dans leurs labours,
Avaient perdu la foi et dissout dans leurs corps
Tout espoir d’un monde meilleur.
Les roses en prirent ombrage ; alors épines et pinces
Au cousu des sutures sur la plaie solitaire, mince
Fil d’Ariane répandirent sur les lèvres le silence
Tu me diras ; qu’avaient-ils à dire
Et qu’avions à faire, nous qui étions partout
Dans ce nulle part quand l’Aigle en son aire
Regardait nos misères, comment s’élever ?
Hommes multiples qui aimiez vivre dans la boue
Cessez de fuir, d’entretenir vos tabous
Asseyez vous quelque part et cessez ces jeux de hasard
Fermez les yeux … seule la mort vous appartient
Mais vous n’avez aucune envie d’en finir avec l’infinitude
Vous voulez vivre à n’importe quel prix le sans payer
Quand l’aigle rendit son foie à Prométhée
Sur la table des Dieux s’inscrivit le silence :
Ce que l’aigle voyait, perché au-delà de l’Olympe
Coïncidait aux idées nouvelles des humains :
Combien faudrait-il de Dieux dans l’Univers des Hommes ?
Un seul était déjà de trop, quel que soit son nom.
25 10 2019
Voilà ce que ça donne de voler le feu aux Dieux : Californie en ce moment
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