les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou

Partons au Pakistan :
« Pakistan : le renvoi forcé des réfugiés afghans
Les autorités pakistanaises ont lancé une vaste opération de refoulement des Afghans en situation irrégulière le 1er novembre dernier, date butoir donnée à la plus grande communauté immigrée au Pakistan, pour qu’elle quitte le pays de son plein gré. Plus de deux millions d’Afghans vivraient sans papier au « Pays des Purs ». Au moins 600.000 d’entre eux ont quitté l’Afghanistan après la prise de pouvoir des Talibans en août 2021 mais plus de 345.000 sont entrés dans leur pays ou ont été expulsés depuis le début du mois de novembre. Depuis plus de 40 ans, le Pakistan accueille ses voisins au gré des conflits et des périodes d’instabilité qui ont secoué l’Afghanistan. Aujourd’hui, dans un contexte de tensions avec le gouvernement taliban, le Pakistan a initié l’expulsion massive des réfugiés afghans. Les rafles commencent avant le lever du soleil et se poursuivent jusque tard dans la nuit Certains deponent des violences et des vols, perpétrés par des policiers sans scrupule qui profitent de la vulnérabilité des réfugiés sans papiers. Jusqu’à présent, les demandes successives de l’ONU de suspendre les renvois forcés de ressortissants afghans sont restées lettre morte. »
minute 36 du reportage : https://www.arte.tv/fr/videos/030273-939-A/arte-reportage/

Les uns ont les mitraillettes, les autres les tronçonneuses, (et nous les tondeuses à gazon) :
L’Argentine a embrassé l’extrême droite sans nuance. Après sa retentissante victoire dimanche à la présidentielle (56,5 % des voix), Javier Milei 53 ans, sera le prochain président de l’Argentine le 10 décembre prochain, date de la passation de pouvoir.
Dans un contexte de crise économique et d’inflation galopante (143 % en un an), il a réussi à capter la colère populaire grâce à un discours dégagiste, contre la « caste politique parasite ». Après l’annonce de sa victoire, il a promis de refaire de l’Argentine « une puissance mondiale ». Un thème de « grandeur retrouvée » qui n’est pas sans rappeler Donald Trump ou le Brésilien Jair Bolsonaro auxquels Javier Milei est souvent comparé.
Deux millions de votes d’écart sur 27 millions de votants, c’est une défaite historique pour le péronisme mouvement de centre gauche fondé au milieu des années 1940 autour de la figure de Juan Perón qui a dominé la vie politique argentine depuis 80 ans.
Son candidat, Sergio Massa, bien que faisant partie de l’aile libérale, n’a pas réussi l’exploit d’apparaître en présidentiable crédible et de faire oublier aux électeurs qu’il a été le ministre de l’Économie du pays ces 16 derniers mois.
Javier Milei se décrit comme « anarcho-capitaliste » et se revendique du courant de pensée de l’école autrichienne d’économie. Autrement dit, laisser le marché s’autoréguler et surtout ne pas intervenir. Son plus grand ennemi ? L’État qu’il s’est engagé à « détruire ». Le « traitement de choc » promis pour équilibrer les comptes vise à réduire à la « tronçonneuse » les dépenses publiques de 15 %. Afin de parvenir à la discipline budgétaire requise par le FMI, auquel le pays s’éreinte à rembourser un prêt de 44 milliards de dollars octroyé en 2018, Javier Milei devrait privatiser à tour de bras. Il prône aussi la fin des subventions chroniques (transports, énergie), une libéralisation des prix et la suppression des taxes à l’export. Mais sa mesure la plus emblématique reste la dollarisation de l’économie. Il compte supprimer le peso argentin et le remplacer par la monnaie américaine pour « assécher » l’inflation.
Opposé à l’IVG, il a aussi réussi à séduire l’électorat catholique en promettant un référendum sur la question de l’avortement, autorisé en Argentine depuis seulement 2020. Il est également favorable à la légalisation des drogues, au port d’armes et à la vente libre d’organes.
À côté (au Brésil) : https://www.lemonde.fr/international/article/2023/12/10/la-vague-evangelique-deferle-sur-le-bresil_6204968_3210.html

j’ai vu en Argentine, lors d’une dictature précédente, un soldat tirer sur le reflet dans l’eau de la lune; les dictatures, autocraties, ploutocraties et autres pourriescraties ne rendent pas intelligent et apprécient les crimes à l’aveugle
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« Les Mères de la place de Mai sont, en Argentine, l’unique organisation de
défense des droits de la personne composée exclusivement de femmes durant la dictature . Depuis quarante ans, elles se sont battues pour retrouver leurs enfants enlevés par la dictature militaire (1976-1983). » (lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A8res_de_la_place_de_Mai
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enfants tués ou très jeunes enfants donnés à des couples infertiles pro gouvernementaux
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