les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
L’Excuse
Un tarot une flamme
Une femme exquise
Un homme
Qui me rassemble
Et dont l’image diffère
Sur les vestiges verticaux.
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La mort l’a frappé
Comme un café glacé
Gigantesque et heureux
Les pieds enlacés
Sur les eaux glacées
Du lac d’Arrémoulit
Qu’il contemplait
De ses yeux blancs
De poisson mort
Comme on ouvre un livre
Au pied d’un glacier
Qui fond chaque été
Dans la pâleur du temps
Comme un souvenir éteint,
Comme un reflet : sur rien.
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Comme un poisson pris dans le filet
(requin ou rascasse)
Il me reste encore une part de vie
Ni enviable, ni nécessaire,
Mais parturiente à souhait :
L’amour de tous et de chacun
Selon les marées et les marins
Marrants, marris, les chaluts
Qui bouleversent les eaux placides
Loin des guerres des religions du vide,
Mes mains sont amarrées,
Seul mon cœur chavire.
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Ainsi que le voulut mon sain Esprit, chaque dimanche je déposais ma barbe blanche et ma moustache rousse au creux de l’oreiller. À l’heure de la sieste, madame Dieu et moi faisions l’amour à la diable puis ronflions en regardant le monde des vivants s’entre-tuer joyeusement tout en nous vénérant. (les confessions du bon Dieu) (juillet 2024)

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