Textes courts et autres 20 07 2001

L’Excuse

Un tarot une flamme

Une femme exquise

Un homme

Qui me rassemble

Et dont l’image diffère

Sur les vestiges verticaux.

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La mort l’a frappé

Comme un café glacé

Gigantesque et heureux

Les pieds enlacés

Sur les eaux glacées

Du lac d’Arrémoulit

Qu’il contemplait

De ses yeux blancs

De poisson mort

Comme on ouvre un livre

Au pied d’un glacier

Qui fond chaque été

Dans la pâleur du temps

Comme un souvenir éteint,

Comme un reflet : sur rien.

°°°°°°°°°°°°

Comme un poisson pris dans le filet

(requin ou rascasse)

Il me reste encore une part de vie

Ni enviable, ni nécessaire,

Mais parturiente à souhait :

L’amour de tous et de chacun

Selon les marées et les marins

Marrants, marris, les chaluts

Qui bouleversent les eaux placides

Loin des guerres des religions du vide,

Mes mains sont amarrées,

Seul mon cœur chavire.

°°°°°°°°

Ainsi que le voulut mon sain Esprit, chaque dimanche je déposais ma barbe blanche et ma moustache rousse au creux de l’oreiller. À l’heure de la sieste, madame Dieu et moi faisions l’amour à la diable puis ronflions en regardant le monde des vivants s’entre-tuer joyeusement tout en nous vénérant. (les confessions du bon Dieu) (juillet 2024)

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