Petites vies (poésie pure)

Sans compter les jours au nombre des parapluies

Ni le soleil aux gouttes de pluie

L’amour achève ses circonférences

Sur l’alambic du nombril.

Le nain a bien vécu dans le jardin,

Le paragraphe dans le chapitre,

Et la fée du coup ne sait plus trop

Ce qu’elle assignait par magie.

Quelques verres encore et la vérité poindra.

La vérité naquit dès l’aube du jour.

Tout le monde dormait.

La lumière monta et tous s’éveillèrent.

Ils regardèrent le jour se lever

Depuis leur lit et se recouchèrent.

Les femmes chatouillaient

Avec des queues de renard

Le zizi bleu de leur mari,

Sinon, lui faisait l’ours,

Sans compter les jours qui s’enfuyaient

De sur le miroir du froid polaire.

L’ours Martin, le nain des jardins

Et l’homme des villes moyennes,

quand les femmes les chatouillent

L’ours, le nain et l’homme 

Grattent les couilles de l’Écureuil.

20 12 2004

AK

3 commentaires sur “Petites vies (poésie pure)