Ce matin, dans le billet de Cécile de Kervasdoué (revue de presse internationale, sur France Culture), Chinette et moi avons découvert cette expression que nous ignorions. Nous avons alors tenté, par des gestes vains autant que compliqués, de vérifier l’adage : impossible n’est pas français, sans arriver au terme d’une démonstration exemplaire.
Chinette m’a alors saisi le bras, l’a enveloppé autour de ses épaules, et a léché mon coude avec sa langue. Alors, mon petit ours, tu vois que je peux, moi ! a-t-elle déclaré. Et ne me dis pas que tu es un ours mal léché, ça, tout le monde le sait !
Ah Chinette ! l’amour ne rend rien impossible (enfin presque)!
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Lu dans le quotidien Sud-Ouest cet article qui en dit long sur la marche du monde.
On peut y lire, entre autres, ce passage :
« Celle-ci est décédée le 28 mars dernier. Mais son fils n’a averti personne. Il souhaitait lui offrir une belle sépulture en marbre mais ne disposait pas des moyens nécessaires pour le faire. Il a affirmé vouloir gagner au Loto, jeu auquel il jouait régulièrement, pour réaliser son projet. »
On peut en déduire que la désormais éternité de sa mère accompagnera à jamais la patience et l’espoir de cet homme d’un jour enfin ramasser le gros lot, à la petite cuillère.
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C’était une bonne idée, c’est désormais une excellente chose! le scooter qui fonctionne à l’eau et se nourrit de grands espaces… bien sûr, les pompiers vont râler, tout comme les gens du voyage et les marchands d’essences moins subtiles mais néanmoins raffinées. Ce prototype, dont la motorisation reste encore top secret dans les laboratoires de recherche de Pininfarina and Co, a été photographié par Ti Maï, et je la remercie ici de m ‘avoir transmis l’image, qui fait preuve.
Quand ce magnifique scoot sera commercialisé, n’oubliez pas de demander au vendeur, pour un euro de plus, la clé qui permet d’ouvrir et d’actionner les bouches d’incendie. Bonnes balades sur les petites routes du pays Basque, mais gare dans les descentes, les freins ne sont pas hydrauliques.
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Ce n’est pas facile pour certains de travailler en plein air par ces températures, notamment pour ceux et celles qui bossent dans le BTP. Cependant, pour les artistes des échafaudages, la vue compense la sueur, malgré l’interdiction de mettre sa tête dans les nuages. Les tubulures sont chaudes comme l’enfer, mais une fois au ciel, je ne te dis pas le saut en parachute, Chinou!
En attendant,fais rouler la poulie, et que la corde soit bien raide, je ne veux entendre que des crouic crouic allegretto ma non troppo, Chinette!
Ben voilà, me dit Chinette, je nous ai trouvé un petit nid d’amour plus cosy où on se sentira bien plus proches l’un de l’autre que dans notre actuel château, mon Chinou!
Tu as les clés (je demande)?
Le propriétaire m’a dit qu’il les avait cachées dans l’aquarium, mon chou.
Bon, dans ce cas, je mets mon scaphandre et fonce les chercher !
Tu es un ange ; seras-tu revenu pour dîner, j’ai préparé du poisson-chat sauce Marquis de Carabas…
Chaque année, des milliers de Caddies sont abandonnés, livrés à eux-mêmes, sur le macadam des supermarchés où les touristes viennent passer une grande partie de leurs vacances. Il n’est de constater l’affluence quotidienne en ces lieux, et notamment le dimanche matin, entre onze heures et midi trente (heure de fermeture), de la clientèle en short, chemise débraillée, casquette vissée sur le sommet du crâne, Tshirt déployé sur le bide énorme, pour comprendre le désarroi de ces petits conteneurs à roulettes mécaniques, malmenés par les parents et soumis aux trépignations des enfants affamés.
Pour lutter contre cette calamité, endémique de juin à septembre en bords de mer,et qui survient juste après l’abandon des chiens, chats et consorts lâchés sur une aire d’autoroute, avec parfois un grand-père ou une grand-mère sans collier (d’alerte verte), une campagne nationale s’est donc mise en place dans les gondoles des hyper super mini marchés, et ce pour la première fois dans un pays occidental dit civilisé. Un concert de grosses caisses enregistreuses sera également donné chaque dimanche, à midi trente, au profit de la Mutuelle de Sauvegarde des Caissons Métalliques, qui joue un grand rôle dans leur remise en état et leur récupération au profit de hordes de va-nu-pieds (repérables par le sigle SDF qu’ils portent dans le dos) qui les bichonnent tout particulièrement.
Un seul mot d’ordre pour cet été : sauvons les Caddies en faisant nos courses dans les épiceries !
AK
Depuis presque un mois que ce petit site existe, environ 500 personnes l’ont visité. Un seul commentaire. Chinette m’a glissé dans l’oreille : « ils n’aiment pas mes babillages », et moi, plongeant mon nez dans son pigeonnier : » ils n’aiment pas mes coloriages ». Nous nous sommes regardés dans le bleu des yeux : « on les emmerde ! »
Et puis, nous avons caressé nos chats. Nous avons bu une coupe de champagne pas trop chère, pas excellente, puis nous nous sommes couchés.
Comme on n’avait pas peur de l’Avenir, on a débranché toutes les prises. Puis on a fait l’amour dans la lueur de ces nuits les plus courtes. Nous étions on. Et pourtant, personne n’a frappé au plafond pour nous signifier que nous étions out. Août est encore plus loin que out. Mais par les temps qui courent…
Bref, depuis presque un mois que ce petit site explore le quotidien multiple, pas un soutien.
En réaction, en déclaration sans guerre, tous les 1er du mois, avec amplitude, je vous déverserai un bol de « le petit Karouge illustré » dans vos boîtes mail.
Par pure méchanceté, bien entendu.
Antoine Karouge
Retrouvé ces photos prises par mon grand-père (qui ne l’était pas encore à l’époque) dans ces espaces souverains que sont toutes les îles, les petites, qu’elles habitent au sud ou au nord, elles dégagent ce qui reste essentiel : la beauté, la rudesse des panoramas, la violence des tempêtes et l’extrême courage et fierté des hommes et des femmes (et des quelques enfants) qui les peuplent encore.
Une île n’est jamais innocente, mais toujours condamnée à vivre seule, parfois reliée en archipels. Comme, par exemple, voyons…cherchons un exemple significatif… l’Angleterre! Oui, Chinou, c’est l’exemple parfait, mieux que l’Australie ou les nouvelles Hébrides, mieux que l’ilôt Clipperton dont il faudra parler ici un de ces quatre vendredi, jour des Vendredi cannibales. Do you speak english ? No, but my cat , spec.

Ce soir, exceptionnellement, la musique ne sortira pas d’instruments. Mais du vent, du silence, du vol des martinets qui balaient le ciel, de l’orage qui menace, des oiseaux qui pépient et du chien des voisins qui hurle à la mort car il est malentendant et a cru comprendre la musique adoucit-elle les morts ?
ça va jazzer dans les chaumières, si le bois crépite ! Silence, donc, on tourne derviches; Chinette, marche sur la queue du chat, pour donner le tempo aux animals crackers .
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