les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
les femmes portaient le chagrin du temps et l’émergence d’un printemps qui sans cesse renouvelait la baïonnette des combats contre l’envahisseur. Mais quel était l’envahisseur ? celui auquel nous n’avions aucun compte à rendre, aucun contrat à respecter. Depuis, quand l’homme descend dans le puits, que la lune soudain l’éclaire de plain pied, à la Murakami (« l’oiseau à ressort »), les femmes qui portaient la lune des songes masculins étincellent. Il pleut des étoiles dans les lits défaits et nulle défaite historique ne couronne les amants. Les petits Bonaparte sont cocus et les empereurs africains brillent par leur absence : le monde a retrouvé sa logique, il tourne dans le bon sens, avec humour en Bolivie (mais avec quelle impolitesse et quelle destinée mongoloïde ?)
-et toi, Chinou, pense à ta Chinette !
-cada dia , y durante la noche, tambièn!
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