les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
Contre le doute hélas je n’ai pas de refuge
En quelles mains me suis-je mis ?
Et comment me juger car lorsque je me juge
J’ai les yeux de mes ennemis.
Que j’aimerais m’aimer et me laurer de gloire.
Attendre le succès final.
Mais contre moi si loin que cherche ma mémoire
Se retourne mon tribunal.
L’avocat me suspecte et le jury m’accuse
Tous les témoins me donnent tort
Et je dois écouter sans me trouver d’excuse
Ma condamnation à mort.
Elle épousa un ange, mais qui n’avait qu’une aile
Elle qui savait tant que certaines blessures
Jamais ne renoncent à venger les oiseaux
Que les coups de ciseau meurtrissent à jamais
Elle épousait un ange mais aussi un démon
Voleur de plumes et d’espérances, un homme
Dont elle savait qu’un jour, ses ailes retrouvées,
Il s’envolerait, quand au-dessus du temps
Le démon de midi changerait à jamais sa vie de vieux mari
En étranger fidèle aux sursauts de l’ennui.
AK
07 08 2019
C’est le premier poème que je préfère.
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tant pis pour moi! (mais ce n’est pas grave!) 😉
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