les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
Voici plusieurs décennies que les grands trusts (Monsanto, Bayer et consorts) ont la mainmise sur tout ce qui était semences, interdisant aux agriculteurs de réaliser leurs propres semences, dans le monde entier. Un article parlait de l’interdiction d’utiliser les semences autochtones au Mexique, concernant le maïs! celles-ci devant être renouvelées uniquement par les trusts eux-mêmes (brevets, etc). Kokopéli a eu droit à de nombreux procès et a failli couler sous le joug des potentats de l’OGM et de l’agriculture industrielle régie par un ou deux empires mondiaux.
Beaucoup de choses, mais toujours de manière objective, sans haine aucune (sauf peut-être pour les multinationales…) et surtout sans généraliser :
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Ce qu’en dit wikipédia :
extrait : »
Kokopelli est une association française qui distribue des semences, libres de droits et reproductibles, issues de l’agriculture biologique et de l’agriculture biodynamique, dans le but de préserver la biodiversité semencière et potagère. Fondée en 1999 par Dominique Guillet, elle s’oppose à toute réglementation sur les semences. Elle a ouvert des antennes en Europe, mais également en Amérique du Sud et en Inde.
Par son travail sur la libération des semences, l’association est également à l’origine de critiques envers le Groupement national interprofessionnel des semences et plants (GNIS) et le catalogue officiel des espèces et variétés. Elle a également rompu avec le Réseau Semences Paysannes pour les mêmes raisons, et a accusé le ministère français de l’agriculture d’avoir interdit au potager du Roi du Château de Versailles de se fournir auprès de l’association.
Le refus de la réglementation en vigueur par l’association l’a conduite à plusieurs reprises devant les tribunaux ; les jugements rendus ont condamné à plusieurs reprises Kokopelli à des amendes, mais ont également conduit à l’irrecevabilité de certaines demandes des plaignants, voire à une condamnation identique.
Fin 2016, d’anciens salariés de l’association publient un livre contenant une critique très forte des pratiques managériales et commerciales de l’association ; l’association, malgré son discours, ne ferait que du « capitalisme vert » ; la chronique d’un blog sur cet ouvrage a été attaquée sans succès par Kokopelli pour diffamation.
Tout ce qui devient gros fruit appétissant attire certainement les vers!
Autre (partiel et date de parution inconnues) : https://www.alternatives-economiques.fr/bayer-monsanto-main-basse-sur-les-semences/00003506
Tout n’est donc pas simple, quand ça ne se complique pas ensuite…
Devise Shadock : » Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? »
Sur le fond, oui, il faut se battre pour sortir de la mainmise des géants de l’agroalimentaire qui interdisent le fonctionnement naturel de la nature (naturellement, si j’ose m’exprimer ainsi), à savoir renouvellement des graines sur place, en sol, et non par quelque traitement chimique potentiellement très dangereux ! Il faut aussi privilégier la consommation de produits locaux. Il est totalement aberrant et écologiquement irresponsable de vouloir manger des tomates toute l’année, tomates qui nous viennent du sud de l’Espagne (par exemple), qui n’ont aucun goût, et qui détruisent durablement les ressource en eau de cette région au climat aride. Au secours, Karouge, l’homme est devenu fou !
(Pour moi, jusqu’ici, les kokopellis, c’étaient des motifs indiens comme on peut en voir en Arizona !)
Bonne journée, Karouge.
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nous sommes d’accord sur le sujet.
Bonne journée Maëstro. 🪕🎺
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