Fais ce que voudras, mais attention aux polémiques à 2 balles!

Tous ces faux problèmes vestimentaires concernant la jeunesse, et en premier lieu les jeunettes collégiennes et les  sondages (cf celui pour Marianne) sont d’un autre temps, alors que les tensions internationales en arrivent au point de rupture dans la majeure partie du monde (occidental, moyen-oriental, extrême orientale et austral tagada tsoin tsoin).

Ainsi me vient en pensée Rabelais et l’abbaye de Thélème.

Extrait de wikipédia :

L’abbaye de Thélème est la première utopie de la littérature française, décrite par Rabelais du chapitre LII au chapitre LVIII (ou L à LVI dans l’édition de 1535) de Gargantua (première publication en 1534 ou 1535, édition définitive en 1542). À la fin de la guerre picrocholine, Gargantua remercie son ami, le frère Jean des Entommeures, de l’avoir aidé dans sa lutte contre Picrochole, en lui offrant de lui bâtir une abbaye. Le frère Jean refuse d’abord, « car comment pourrais-je, dit-il, gouverner autrui, qui moi-même gouverner ne saurais ? » Puis il accepte, mais la règle du lieu sera l’inverse de ce que connaissent les abbayes de l’époque, dont les moines sont soumis à l’obéissance à une discipline et à une hiérarchie. La devise de l’abbaye est : « Fais ce que voudras ». Le nom « Thélème » est d’ailleurs dérivé du grec θέλημα (« thélêma »), qui, dans le Nouveau Testament, désigne la volonté divine, laquelle se manifeste en l’homme sans que la raison de celui-ci n’intervienne. Dans le Songe de Poliphile, de Francesco Colonna, Thélémie (la volonté) est l’une des deux nymphes qui accompagnent Poliphile dans sa quête1.

Où est passé le monde libre? ce sera la question du soir (vue l’heure). Heureusement, nous avons encore quelques humoristes!

A écouter, la chronique de Tanguy Pastureau de ce midi :

https://www.franceinter.fr/emissions/tanguy-pastureau-maltraite-l-info

 

5 commentaires sur “Fais ce que voudras, mais attention aux polémiques à 2 balles!

  1. J’aime ta comparaison entre le lapin (l’auditeur) et le chasseur (l’Audi mate). J’ai trop souffert d’avoir à regarder une machine à décérébrer le matin au petit-déjeuner à l’hôtel, à savoir le 7 heures du numéro 1 des chaînes de désinformation continue; celle qui commence par BFM et qui se finit par TV. (Sinon, j’aimais bien Arte, la 5, et Quotidien [et Burger quizz, mais c’est dans un autre genre]).
    J’ai réglé le problème de la tévélision en revendant la mienne.
    Merci de me rappeler d’aller ramasser les feuilles qui obstruent peut-être ma gouttière, cela m’évitera d’avoir une fuite du trop plein d’eau dans le garage.
    Bonne journée, illustre Karouge.

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    • C’est vrai que j’écoute un peu trop la radio (nationale) et lis quelques journaux gratos sur le Net. Et aussi la télé (Arte et Quotidien, les bobos de TMC). Du coup, je réagis au moindre pet (dans le sens « faire le pet », faire le guet) de l’info qui me touche ou me frôle. Ce sont souvent des mitrailles de nouvelles qui me font réagir en un seul jour, que ma sensibilité (l’homme est un être sensible mais je te l’accorde, trop et aussi très con) tente d’analyser, mais sur le moment : le lendemain d’autres salves. Bref de quoi se perdre entre le lapin (l’auditeur) et le chasseur (l’audimat), Heureusement, existe la possibilité d’éteindre la machine, d’ouvrir un livre, d’écouter mille musiques et, en ce premier jour d’octobre qui pointe son nez, de vivre avec une femme, des chats et une nature (un peu pénible avec les feuilles qui tombent) qui m’environnent.
      Moralité : si, comme je l’espère, tu as un jardin, plante des arbres et, à l’automne, ramasse les feuilles, et pas uniquement celles des journaux!
      Bonne nuit Maëstro !

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  2. Bah voui mais à force de s’effeuiller, elles vont nous écrouler la filière textiles, ces petites inconscientes! Hein? La filière est déjà écroulée? Ben alors les donzelles peuvent aller se rhabiller, ce qui sauverait la République parce qu’avec le réchauffement climatique on pourrait faire pousser des champs de coton dans la Beauce et remettre en route les machines à tisser dans le nord et… Bref, elles ont un pouvoir énorme, ces gamines nombrilistes.

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    • Je reconnais que c’est assez compliqué pour quelqu’un de mon âge de porter un quelconque jugement (sans valeur) sur ce sujet. Je me souviens être allé attendre un de mes fils (14 ans), voici une dizaine d’années, à sa sortie du collège (environ 800 élèves). Et j’avais constaté l’uniformité des vêtements, souvent gris et tristounets, et des chaussures qu’ils (elles) portaient aux pieds. C’était d’une froideur ! Je n’en ai vu sortir qu’un (sur peut-être 200 à cette heure-là), un garçon, qui portait des habits aux coloris gais et aux chaussures « de ville », vêtements pas plus chers que ceux que portaient le flot d’autres ados, achetés pour porter les « marques » à la mode. (il suffit de regarder un doc sur des peuplades du bout du monde pour voir poindre un T-shirt I love NY ou une casquette Nike).
      Maintenant, entre les « influenceurs/ceuses », les réseaux sociaux avec des stars nullissimes yankees (Kardachiotte par exemple) qui abreuvent les lolitas de 12 à 15 ans avec leurs produits cosmétiques, leurs discours décérébrés mais qui ressemblent étrangement aux discours de l’Oréal (parce que nous le valons bien, modifié depuis je crois), qui attrape les adolescentes comme des mouches avec les faux ongles, les faux cils les palettes de brunch et tout le saint frusquin, je me pose la question de savoir quelle liberté est encore offerte à celles et ceux qui, sous le joug permanent de l’oppression cérébrale, pourront grandir et devenir de libres adultes.
      Sans parler des débats américanos débiles et guerriers…

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