Que faisiez-vous le 27 décembre 2002 mister K? J’écrivais des conneries, comme encore aujourd’hui…

Besoin de rien, finalement, les murs se sont ouverts : sur la campagne

Fument les nuages ; plus envie de pisser, plus envie de gas-oil,

L’escargot a mis les voiles.

Un rire joue ses larmes à l’œil à qui perd gagne ; une perdrix

Franchit le pas, l’Automne approche, rases campagnes.

Un chien rebelle, vieux souvenir, vient danser, secoue ses vieilles balles,

Frotte ses poils aux jambes grivoises de donzelles dans un bal de quartier

Vieux compagnon, lion sans crinière, Léo sans terre,

Voix enferrée sans cimetière, animal sans grillages enfermé,

Tout te libère pourtant, mais sans âme, tes bras de soie se laissent

Glisser le long du grand fleuve Pognon : danse, c’est bon

Le goût du cornichon te parle, alors ne m’écris plus, il pleut sur Brest,

Si tu veux que je lise tes lettres, poste les dans le vent.

Après déglutitions, te lire comme un téton au goût de biberon,

Mais t’es trop rasoir, mon con, avec tes mains pleines de gas-oil

Tu es simplement laid, tu n’as besoin de rien, sauf peut-être de m’oublier.

27 12 2002

AK

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