juste un article pour commémorer cette journée
Les harkis attendent toujours, de leur côté …
L’automne est là et les chasseurs colmatent les trous des filets et des palombières avant le passage des milliers d’oiseaux qui, chaque année, chient sur nos têtes en rigolant. Ils partent en vacances vers le Sud pendant que nous, pauvres décimeurs d’humanités, allons nous geler pendant des mois sous un lourd ciel gris. Heureusement, nous avons rempli nos couettes de plumes de canards sauvages et d’oies de Guinée, Chinette et moi. Et pas un coup de fusil n’a retenti ni dans le col ni dans le béret basque. La belle vie.
Visions d’un AUTHENTIQUE Pianococktail. Imaginé par Boris Vian, rêvé par Géraldine Schenkel et réalisé par Nicolas Schenkel.
A l’heure de l’apéro, une petite vidéo qui coule comme une partition musicale.
http://www.youtube.com/watch?v=dnHEDpsNmrU
Pour les petits Shenkel, c’est ici : http://www.rts.ch/espace-2/programmes/j-ai-rendez-vous-avec-vous/?date=17-07-2012
Si vous allez vous balader en Ariège, sans doute croiserez-vous la route de cet artiste qui construit d’éphémères statues dédiées aux (femmes) vivantes, en contrepoint de tous les monuments aux morts érigés à la gloire de soldats inconnus, aux hommes morts pour la France, mais jamais aux épouses, mères, filles de ceux-ci,demeurées inexistantes dans la célébration de la grande Histoire.
Le site du coquin : http://www.affabuloscope.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=120&Itemid=40
A écouter sur France culture, émission sur les docks : http://www.franceculture.fr/emission-sur-les-docks-derriere-le-miroir-14-claudius-de-cap-blanc-2012-10-15
Je découvre ce soir une pub (BMW) à la télé qui évoque l’ »instinct » en parlant d’un système de sécurité ( concernant le freinage) dont le véhicule serait équipé. Après l’ »intelligence » artificielle de certaines machines, la conduite « intuitive » (Cadillac, Subaru…) d’autres engins, je finis par comprendre pourquoi nous marchons au radar : nous sommes des mécaniques tout juste encore bonnes à piloter le semblant de vie qui vire à la pure illusion d’exister en tant qu’hommes.
Nous n’avons plus besoin « des lois qui restreignent les libertés individuelles » , nous sommes en fait libérés de nos responsabilités indivises et personnelles : nous n’avons plus qu’un droit fondamental : rouler dans les mécaniques auxquelles nous sommes assujettis.
(copie d’un post envoyé sur Alternatives Paloises ce soir
)
Chinette et Chinou ont le plaisir de vous faire part de la fin du célibat d’Arrabal, l’ours des faubourgs. C’est dans un vide grenier que la rencontre s’est opérée, pour le meilleur et pour le pire. Karamella, la jolie métisse, a eu le coup de foudre pour le bel Arrabal, chose qui se comprend aisément. Ils recherchent une grotte douillette pour passer l’hiver, dans la région dont une photographie situe l’endroit. Meilleurs voeux de bonheur !
PS: Chinette prépare une tarte aux myrtilles et Chinou dégoupille un vin doux de Jurançon… Quel dimanche en perspective !
Cet article de Sud-Ouest permettra-t-il de renflouer, à terme, les caisses de l’Etat ?
Bon, c’est vendredi et Chinou a envie de poser ses fesses. Où ? chez Barbichon le barbier, bien sûr !
Allez, Barbichon, papotons en lisant « le petit karouge illustré ».
Elle te plaît, la maison verte ? Je l’ai rapportée d’une lecture de Mario Vargas Llosa…
Quand je pense à Pierre Dac et Francis Blanche criant : « malheur aux barbus ! » dans signé Furax
Allons, détends-toi, Chinou !
Article du beau Monde tendance : http://www.lemonde.fr/style/article/2012/10/12/chez-les-barbiers-les-hommes-se-font-mousser_1773481_1575563.html#xtor=EPR-32280513-[NL_M_le_magazine_du_monde]-20121012-[titres_bas]
Extrait du monde :
« LES CONSÉQUENCES D’UN DOSSIER MAL INSTRUIT »
Pour Me Amar Bouaou, avocat d’un condamné et d’un acquitté, Aurélie « ne peut pas se poser en victime. Elle a menti ». Selon lui, « on évite un fiasco judiciaire, il fallait que des personnes soient condamnées ». « Treize ans après les faits, l’échec est là. Quelle peine aurait un sens, quand on entend que des coupables de viols en réunion sont condamnés à trois ans avec sursis, on s’interroge », a dit Me Laure Heinich-Luijer, avocate des deux jeunes femmes.
Pour Me Clotilde Lepetit, une autre avocate des plaignantes, en revanche, « la cour d’assises a dit à Nina : ‘on vous croit' ». Elle a cependant fustigé « les conséquences d’un dossier mal instruit » et les « failles judiciaires » dans le cas d’Aurélie.
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Faut-il autant de temps pour instruire ce genre de dossier, qui trouve toujours dans l’oubli une solution partiale. La longueur des procédures tue le jugement équitable. Ainsi en va-t-il des affaires politiques, des scandales sociaux et autres. Les peines se transforment en non-lieux, et les victimes ne regrimpent jamais la pente. Cette affaire de « tournante » est judiciairement et moralement scandaleuse pour ces deux jeunes femmes.
La barbarie peut aller de l’avant : le temps la banalise.
L’article du Monde en lien ici.
« je ne veux plus cracher dans la gueule à papa,
je voudrais savoir si l’homme a raison ou pas
si je dois endosser cette vérité froide
avec sa manche gauche, avec sa manche droite … »
( Claude Nougaro, musique Baden Powell, je crois)
a écouter : http://www.youtube.com/watch?v=MVvY-3Ofrek&feature=related
avec un peu d’Audiberti… http://www.youtube.com/watch?v=2iI7dskToSs , pour le goût du fromage de vaque coincé dans les pages d’Abraxas.
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