Rubrique « les rares manuscrits de Papi Chinou »: l’espion

L’espion

« -Qui nous écoute à la fenêtre ?

Il pleut des ronces dans l’arc-en-ciel du caniveau

Penche toi dans la nuit noire de bitume

On nous espionne, cela est sûr !

Ce silence suspect recueille nos sens échauffés

Montre dans la nuit tes seins d’échauffourées

Qui nous regarde de la rue ?

Personne promène son chien, non c’est caniche

Qui emmène sa maison, enfin, il nous épie, le triste,

Tremblant de quatre vingts dents blanches,

Montre lui l’heure des fenêtres éteintes

Et les roses bonbon de ta poitrine sainte ! »

« -Mon chéri, c’est un ange qui passe

Dans la gouttière

Et cherche en vain un pousse-rapière

Pour étancher sa soif. »

02 01 1981

AK

(ah, ma bonne dame, mon bon monsieur, il y a quarante ans j’avions pas le dirnateur, alors j’écrivions à la main des conneries par paquets!)

9 commentaires sur “Rubrique « les rares manuscrits de Papi Chinou »: l’espion

    • Bouh bouh bouh ! je croyais que c’était mon merveilleux poème de jeunesse qui était mague-gnifaÏque, mais c’est Micromégas qui plaît le plus ! La prochaine fois, c’est lui qui écrit et moi qui pose pour la photo ! 😁

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    • Mais si mais si ! je chante toujours soir et matin entre la cuisinette et le jardin. Bon, je chante faux c’est vrai, mais ni les chats ni les oiseaux ne s’enfuient en m’entendant ! (par contre, il pleut plus souvent)… 😁😛

      Aimé par 1 personne

    • J’ignore qui est madame Albert (je n’ai eu qu’un vieux miscio de chat qui s’appelait ainsi, il avait reproduit son image noire et blanche dans tout le quartier. Celui sur l’image c’est Micromégas, qui va s’installer au milieu de la route quand on ouvre le portail. Il faut aller le chercher car il y a des voitures (pas des charrettes comme tu pourrais le croire), et ce couillon, tu as beau le mettre au milieu du jardin, il file à quatre pattes (comme tu peux l’imaginer) et se précipite à nouveau sur la route !

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