Bluette et petite quéquette

Comme je manquais de ferveurs galactiques

J’ai mangé un yaourt aux firmaments lactiques

Dans le trou noir d’un Parabellum m’avait quitté mon homme

J’ai trafiqué alors dans un labo tout un tas de génomes

Pour rattraper le temps perdu j’ai tout revendu

Ma carte bleue, mes idéaux et mon corps nu

Depuis je philharmonique avec Monique

Je Pachel-bêle sur les canons informels de Rachel

Je parcours le nouveau monde sans A. Dvorak

Mais sur le lit chaud de Lilou jette mon anorak

Je mets mon frac , me dénature avec fracas

Dans les bras de Nathalie, de Sophie

Cette grande girafe que j’ai connu petit

Comme la vieille Philomène sa goutte qui pendait

Qui menait par le bout du nez les enfants

Attirés par les bocaux pleins de friandises

Qu’elle versait dans leur culotte Petit Bateau

Pourvu qu’on lui caresse un sein, récite un chant de marin,

Et puis Joséphine et Justine, Léonce et Barbara

Qui portaient des bas noirs tracés sur leur peau nue

Un nihil de nylon dessiné au crayon sous un rayon de lune

Je ne disais jamais non face à ces créatures

Quand je les croisais partout dans l’humaine nature

Pour rattraper le temps perdu aujourd’hui je le sais

Je vends des confitures et des laitages sur les marchés de plein vent

Les regarde, ferveurs galactiques et firmaments lactiques…

04 12 2021

AK

https://www.francemusique.fr/concert/interpretation/antonin-dvorak-arr-fritz-kreisler-songs-my-mother-taught-me

5 commentaires sur “Bluette et petite quéquette

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