Sale affaire, il est vrai. La canicule a fait monter le désespoir de quelques degrés chez les pelles rondes, abandonnées par les teneurs de manches qui n’en peuvent mais. Ainsi peut-on apercevoir sur de nombreux chantiers cet outil pourtant d’habitude si convivial ( au travail comme en amour) en train de se pendre, accroché à son ombre, sur le blanc létal de murs sans lézards. Une bien triste fin, sans parler des risques accentués de crise dans le monde du travail avec une montée du chômage vertigineuse. Sauf si les teneurs de manche décident de travailler à mains nues. Quelle époque ! les temps sont durs !
Très jolis, pas chers, coloris au choix sur catalogue (couverture pleine peau), ces volets aux ferrures stylées et aux sécurités multiples ont été testées par le grand Emir du Qatar lors de son séjour à Biscarrosse, quelques jours avant qu’il n’apprenne qu’il avait gagné au loto (du coup, il s’envola dans un jet privé à destination du Groenland, où il acheta une gamme complète de réfrigérateurs, autant pour lui que pour ses épouses et héritiers).
Profitez des dernières promos estivales et faites de faramineuses économies. Volets garantis par la banque de France, qu’on se le dise !
regardez bien cette photo. Tout d’un coup, la vierge va s’élever, toute seule, dans les airs, propulsée par un moteur dissimulé sous sa robe. Après, il ne restera qu’un peu d’herbe brûlée sur le sol, et les hommes viendront y faire la sieste et bronzer avec leurs copines. Chaque année, le spectacle est le même, et le monde toujours au rendez-vous.
Extrait du mode d’emploi :
» attraper un ange au vol, si possible pas trop gros ni gras. Le coincer dans la machine, grâce aux planchettes, puis faire tourner avec la petite manette la vis sans fin jusqu’à une compression complète. L’empreinte très nette de l’ange aplati apparaît alors. Alléluia ! on peut dès lors imprimer autant de copies qu’une imprimante normale. »
La prochaine fois, le thème sera : comment attraper un ange au vol.
Après quinze jours d’exploits et d’explosions de joie diverses le temps est venu de remettre les pieds sur terre ; aujourd’hui, c’est la » journée mondiale des gauchers« , et dans le genre n’importe quoi, très prisé sur ce petite site, voici quelques idées à placer parmi les 365 jours de l’année :
– journée nationale du saucisson d’âne.
– journée (et nuit) des cocus
– journée des ongles incarnés
– journée des doigts de pieds en éventail
– journée des petits cochons à la queue en tire-bouchon (journée couplée avec celle des marchands de vin alcooliques)
– journée des échiquiers politiques et des damiers automobiles
– journée des journées ajournées pour raison de guerre civile
– journée de la journée bien remplie au bord des piscines vides
etc etc et que c’est terrible…
en photo, journée des parapluies qui n’entrent pas dans le vestibule.
Si certains voient des nains partout, d’autres fantasment sur le danger que représentent les requins au bord des piscines. De saint Tropez à La Réunion, en passant par saint Jean de Luz et Valence (photo), la terreur s’installe sur les plages. Il est pourtant un moyen simple d’effaroucher le requin blanc : se badigeonner le corps à la crème de camembert (choisir un AOC certifié par le label : Marie Harel French Touch).
Ne faites pas comme ces idiots de touristes nord méditerranéens qui se tartinent les papilles de tarte tropézienne et se font immanquablement croquer par des requins jaloux ne sachant pas nager. Car il y a plus de grands requins blancs (Carcharodon carcharias) de la famille des lamnidés portant des tongues aux pieds qu’il n’y a un seul représentant du genre Carcharodon naviguant avec un aileron sur le dos ( genre de planche à voile tissée en fibre de rémora).
Ayant franchi la barre des 5.97m, notre héros de la voltige en a laissé ses baskets en plein ciel, comme suspendues au fil de l’évènement planétaire. Mais une question a titillé Chinou : pourquoi n’y a-t-il pas d’épreuve de saut à la perche féminin ? Réponse immédiate de Chinette : les femmes n’ont pas besoin de cet ustensile pour s’envoyer en l’air. La réponse est un peu spécieuse, certes, mais il faut dire qu’à l’épreuve féminine de la courte échelle, les hommes sont toujours restés au ras du gazon.
La châleur caniculaire , qui se fait d’année en année plus présente dans nos petits catalogues de vacances à la maison et de jours travaillés sur le trimard et autres étagères du BTP, a obligé , moralement, Chinette à m’offrir un petit carré de fraîcheur.
« -Et toi, Chinou, qu’est-ce que tu m’offres ?
« – un cône glacé, pistache chocolat, ça t’ira ?
« – tu es adorable, mon Chinou
« – je vais le piquer dans le frigo de mamie et je reviens. Embrasse-moi il faut chaud dans la buanderie !
« – smack ! »
Ca vous rappellera votre enfance, quand papa roulait comme un fou et que votre grand frère frimait avec son petit coupé sport et son klaxon italien !
alors qu’ils s’apprêtaient à lui tomber dessus, le petit nacelliste mongol a eu juste le temps de taper la phrase magique sur son clavier et a ainsi pu pétrifier ces deux géants aux faciès patibulaires. Avant que ne nous assaillent les guerriers Massaï amassés, jetons du lest par dessus bord, ma mongole fière !
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