les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
A Luc, que je ne connais pas
Tous ces châteaux de sable qui fondent dans la nuit
Alors que prisonniers nos pas dansent et s’ennuient
Qui viendra ce soir applaudir sur nos larmes, laver
Le ciel noir de nos intempéries, de nos rires pervers
Quelle couleur le mensonge sur l’espoir arc en ciel
Prendra le temps et secouera les gouttes, sang doute
Ceux qui croyaient en des paradis fugaces emportés
A leur tour dans les radiations de l’immobile jetée
Ce bout de quai qui raconte à ceux qui y ont été
Que la terre est plate, que la marée à l’océan mariée
Fera de beaux enfants qui périront sur le sein de leur mère
Et le marin par ces chateaux de sable quittera la terre
Voguera sans penser qu’un jour il fut père, mais savait
Que n’importe où, sa voile et ses lumières, le sauvaient.
Migrant
Pour les chansons d’amour il faudra repasser
Par les cols blancs amidonnés de cet enfer
Par les mots et la vie conjugale, les cravates
Que chaque jour il faut arrimer à son cou
Indispensable nœud gordien de la prospérité
Mais lui ne connaissait que les nœuds papillon
Pourtant c’était un enfant plein de promesses
Il aimait jouer et plus tard ses petites fesses
Devant le tribunal n’eurent que peu d’impact.
Il avait violé la loi . Aucun son de cloche, aucun Pardon,
La liberté est un danger pour la Nation
Pour les chansons d’amour il faudra repasser
Par la neige des cols et partager l’enfer
Par les lois qui pendent au cou et dépendent
Les cravates qu’insoumettent les papillons.
31 07 19
AK
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