Paris New York, New York Paris (un samedi de pluie sans Higelin)

La vie c’est de la pluie qui grise les parapluies.

Des escaliers elle a gravi les marches

Qui la menaient au Paradis, elle riait

Comme les plumes aident l’amour

A s’affranchir des mains courantes

Des sacs à dos et du poids des ans

Elle avait une dernière fois regardé

Sa vie : des autos grises, des routes grises

Des nuages gris et des chats dans la nuit

Coursant des souris grises et l’horizon

De ces nuits si proximes que les marches

Pour elle semaient l’ultime stratégie

Le blanc immaculé d’un linceul encore vierge

La lueur éternelle d’un cierge coruscant

Dont un amant fiévreux entretiendrait le feu

Là-haut, au septième palier, dans la chambre

De bonne, résolue à aimer son prochain

Fleur ingénue elle a gravi les marches

Où seul Dieu l’attendait ; elle n’avait pourtant

Que la beauté du Diable, et Dieu s’en satisfît

Qui lui fît un enfant en trompant son ennui.

02 11 2019

 

 

 

6 commentaires sur “Paris New York, New York Paris (un samedi de pluie sans Higelin)

    • je les écoute de temps en temps,j’ai l’album depuis les années 80, c’est revigorant (même si je suis nul en anglais sauf quand j’écoute Trump, c’est toujours hyper simple à comprendre : « amazing »,  » we are the best », « great » etc etc. Comme les pubs à la télé). Bon dimanche à vous.

      Aimé par 1 personne

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