les babillages de Chinette, les coloriages de Chinou
En me réveillant de ma (courte) sieste, une de plus dans ma longue vie, m’est revenue cette chanson, Sarah, de Serge Reggiani…
Si vous la rencontrez bizarrement parée
Traînant dans le ruisseau un talon déchaussé
Et la tête et l’œil bas comme un pigeon blessé
Monsieur, ne crachez pas de juron ni d’ordure
Au visage fardé de cette pauvre impure
Que déesse famine a par un soir d’hiver
Contrainte à relever ses jupons en plein air
Cette bohème-là, c’est mon bien, ma richesse
Ma perle, mon bijou, ma reine, ma duchesse… ( Baudelaire)
La femme qui est dans mon lit
N’a plus 20 ans depuis longtemps
Les yeux cernés
Par les années
La bouche usée
Par les baisers
Trop souvent, mais
Trop mal donnés
Le teint blafard
Malgré le fard
Plus pâle qu’une
Tâche de lune
La femme qui est dans mon lit
N’a plus 20 ans depuis longtemps
Les seins si lourds
De trop d’amour
Ne portent pas
Le nom d’appas
Le corps lassé
Trop caressé
Trop souvent, mais
Trop mal aimé
Le dos voûté
Semble porter
Des souvenirs
Qu’elle a dû fuir
La femme qui est dans mon lit
N’a plus 20 ans depuis longtemps
Ne riez pas
N’y touchez pas
Gardez vos larmes
Et vos sarcasmes
Lorsque la nuit
Nous réunit
Son corps, ses mains
S’offrent aux miens
Et c’est son cœur
Couvert de pleurs
Et de blessures
Qui me rassure. »
Image de couverture : festival photo à Bourisp 2020 (?)
J’adore.
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Très belle chanson !
Je me demande si Moustaki ne l’a pas chantée aussi ?
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Ah bah oui, tiens !
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Même moi je la chante (des fois),alors autant dire que des interprètes il y en a un paquet . Bon OK, je chante un peu faux, mais ce n’est pas une raison pour te moquer !
» Sarah, parfois désignée par ses premiers vers « La femme qui est dans mon lit… », est une chanson française écrite et composée par Georges Moustaki, et créée par Serge Reggiani en 1967. Inspirée à Georges Moustaki par sa liaison avec Edith Piaf, de dix-huit ans son aînée, la chanson a fait l’objet de diverses reprises, dont l’une par Georges Moustaki lui-même. »
La chanson telle qu’elle est enregistrée par Serge Reggiani, est précédée d’une introduction parlée empruntée à un texte de Charles Baudelaire :
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Ah ça, j’ai remarqué, et c’est vraiment super ce couplage entre le texte de Baudelaire et celui de la chanson!
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Un collectionneur d’antiquités !
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il n’y a pas que du Baudelaire, qui a pondu le reste ?
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Moustaki (voir réponse plus haut)
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