C’est samedi, donc l’occasion de se détendre un peu (hormis pour les coincés des badigouinces).
Aussi est-ce l’occasion de vous soumettre ce petit texte issu du « livre des bizarres », écrit par Guy Bechtel et Jean Claude Carrière, en 1981 (éditions Robert Laffont) :
« Mac Donald
Walter Scott, dans son Histoire d’Ecosse, raconte que sous Jacques Ier, un brigand, nommé Mac Donald, vola une pauvre veuve qui, dans sa colère, lui jura qu’elle irait demander justice au roi, « dût-elle pour cela aller à pied jusqu’à Edimbourg ».
» c’est un long voyage, lui dit le brigand, et, pour que vous puissiez l’accomplir commodément, il faut que je vous fasse ferrer. »
Suivit une scène atroce où un forgeron aidé de plusieurs brigands fixa effectivement, avec des clous, des fers de chevaux aux pieds de la malheureuse.
La fin est plus morale. Jacques Ier apprit la chose. Il fit arrêter Mac Donald et douze de ses complices. A tous, on cloua des semelles de fer aux pieds. Ils furent exposés ainsi trois jours, puis exécutés. »
Y aurait-il un rapport avec les steacks à cheval de notre aimable fast fooder contemporain ? Que le premier qui trouve un clou dans un big Mac nous envoie un message. Après, on avisera…
pas entendu parler une seule fois du fait que ce soit aujourd’hui l’automne, ni dans les radios télés, ni au boulot. Motus !
Cela n’a l’air de rien, mais je trouve que c’est grave, Chinou !
« – oh, tu sais Chinette, ce matin je batifolais entre une nuée de frelons asiatiques ( du côté d’Oloron sainte Marie), alors l’automne…
« – tu es comme les autres, Chinou, tu perds tes repères ! quand les chinois débarqueront, tu ne sauras même plus jouer au mikado ! »
Tout se délite
Après les révélations sur le danger potentiel des OGM, je boirais bien un petit coup, moi !
Le lobby des semenciers va très vite répliquer, et il sera curieux de voir quels arguments et façons de nier ils trouveront. Sans doute l’intervention de » grandes signatures » scientifiques, philosophiques et pseudo-moralisantes, comme d’hab.
Bon, alors, cette chicha, elle est dans un cercueil traité au xylophène cancérigène ou quoi ?
Comment, le xylophène n’est pas cancérigène ? Attendons un peu, et il le sera, c’est sûr !
Après le visionnage du reportage sur ARTE, « quand la Chine délocalise en Europe »
La seule envie qui vient est de s’envoler dans une fusée Soyouz, ou de creuser un trou bien profond dans la banquise pour y vivre avec les ours et les otaries. Avec de tels personnages à la tête du monde, rire jaune est plus qu’une simple expression, mais heureusement, comme l’a déclaré le chanteur Arno (sur France Culture, entre seize et dix sept heures) à la responsable de l’émission : « tant qu’il y aura plus de femmes que de chinois… » (et d’hommes, pour les femmes peinées)
Pas eu le temps de flairer les bonnes aventures du monde contemporain. Si ce n’est la visite de ce président dictateur d’Azerbaïdjan, le nommé Ilham Aliev , dont la France attend quelques juteux contrats ( pour Siemens, Total…) très certainement, bien loin de condamner l’attitude de ce personnage ( » Ilham Aliev a exprimé tout le cynisme et le mépris de toute valeur morale par sa grâce accordée à Ramil Safarov, l’assassin d’un officier arménien pendant son sommeil, à Budapest au cours d’une session de formation de l’OTAN« ) (dixit le Monde).
Ce sont les arméniens qui sont ravis ! Bon, Chinette, va donc promener les chiens avant que la nuit ne tombe !
Un petit morceau de bonheur extrait de « l’Europe Buissonnière » (éditions Jean Froissart 1949, puis La Table Ronde 1953). Précipitez-vous dans les médiathèques pour lire l’intégralité de ce texte, et chez Tonnet pour pour en acquérir l’ensemble de l’oeuvre (éd. La Table Ronde 1988). On ne se lasse pas des bons auteurs, et Antoine Blondin (mort en juin 1991 à Paris, à l’âge de 69 ans) en fait partie. Qu’on se le lise !
Extrait :
« (,,,/,,,) parce que moi, sachez-le, je reste. Je reste dans le village où je suis née, il y a cent ans, aujourd’hui. Il s’en faut d’une demi-heure à ce clocher ; vous saisissez ? Ce clocher et pas un autre…
Elle étreignit le poignet de Hans et attira son attention vers l’église. L’horloge marquait l’heure comme on marque le pas, C’est dire qu’elle venait de s’arrêter. Elle indiquait trois heures et demie.
-attendez jusqu’à quatre heures, reprit la vieille à l’adresse des SS, et après, sauvez-vous. Elle ajouta, plus bas : les Boches arrivent !
Mon ami, dit Hans, heureusement qu’elle nous y fait penser, nous allions oublier l’essentiel.
L’heure, naturellement ! S’exclama Helmut.
Ecoute, j’y vais, dit l’autre, en s’engouffrant sous le porche.
Il y avait là plus qu’une formalité à accomplir. C’est peu que de débaptiser quelques rues, mais obliger les citoyens à avancer leur montre de deux heures, sans que cette mesure revêtît à leurs yeux l’apparence d’une brimade gratuite, mettre au même pas toutes les pendules d’Europe, témoignait d’une exigence bien plus impérieuse : celle d’organiser le temps au moment précis où l’on occupait l’espace.
On ne tyrannise pas impunément les méridiens.
Plus tard, lorsque les Nations Unies, incapables d’organiser l’espace, mais soucieuses par ailleurs d’occuper le temps, instruisirent d’interminables procès aux criminels de guerre, l’Ührführer Bauer, responsable des chronomètres pour l’ensemble du continent et surnommé « le bourreau des longitudes », fit l’objet d’une affaire retentissante. Dénoncé par l’horloge parlante, on lui imputa le détournement d’un temps considérable au détriment de l’humanité tout entière, portée partie civile. Sommé par le procureur Westinghouse d’expliquer l’usage qu’il en avait fait, le magistrat, réputé pour sa courtoisie, eut le malheur de lui dire : « prenez votre temps, » Il répondit qu’il le prenait là où il le trouvait et s’attira opportunément l’indulgence du jury. Il fut condamné à être fusillé la tête en bas, ce qui variait les plaisirs des exécuteurs sans ravaler la victime. Aucun des policiers notoires, commis à la recherche du temps perdu, ne parvint à mettre la main sur ces deux heures de leur vie, dérobées un beau jour aux habitants des territoires conquis. Cependant un fin limier, ayant trouvé dans la villa d’un nazi considérable une photographie de femme, eut l’esprit de faire traduire la dédicace. Elle évoquait le souvenir d’heures passées en fraude dans la Forêt Noire. Les travaux effectués dans cette région par les services de récupération s’avérèrent vains, mais on en conclut que le temps ainsi escamoté avait été acheminé aussitôt vers l’Allemagne et réparti discrètement entre les potentats du régime. (,,,/,,,) »
Allez lire le début et la fin !!!
La nouvelle n’est pas toute récente (plusieurs articles dont celui-ci -dans l’Express- parus en juin), mais elle a de quoi faire frissonner sérieusement. Cette drogue apparue dans le courant 2010 aux Etats-Unis sous le nom générique de « sels de bain » possède des effets pervers plus que dangereux : parfaitement destructeurs, totalement barbares (les actes de cannibalisme paraissant être de plus en plus avérés dans certains cas).
Sur un autre registre, se tient actuellement à Irun la foire au cannabis ( article paru dans Sud-Ouest), où l’on peut acheter graines et matériel pour la culture.( Il n’est pas vendu d’herbe, juste des graines). Est-ce un renouveau du monde agricole qui s’annonce, ces chères têtes blondes se mettant à émietter les mottes de terre dans des petits pots, les arrosant avec amour, et observant la nature s’épanouïr devant leurs yeux éblouïs ? N’allons pas jusque là. La culture sous serre avec éclairage intensif des tomates, fraises et autres maïs expérimentaux existe de longue date, tout comme l’élevage des poulets et poules pondeuses.
Existe-t-il des drogues dures et des drogues douces ? Certainement. Si le cannabis pousse depuis des siècles sans avoir réellement détruit l’humanité, les chimistes assassins trafiquent depuis cinq générations des produits de plus en plus destructeurs pour l’individu ( du LSD au crack en passant par l’ectasy et maintenant les sels de bain). Sans parler de tous les trafics et morts liés, et des sommes colossales qu’ils induisent. Quelques pots de fleur où verdoyent de jolies feuilles dentelées pour une consommation raisonnée est peut-être tout simplement un moindre mal, dans un monde qui se délite et n’engendre plus le moindre rêve tangible.
Après l’amiante, les peintures au plomb, les éthers de glycol, les produits bitumineux, les aliments « light », les médisances des jaloux et les pets des pots d’échappement, voici les traverses de chemin de fer (et sans doute, la plupart des bois traités, poteaux téléphoniques, etc). Ainsi que le rapporte cet article de Sud-Ouest.
Maintenant, il n’y a que l’embarras du choix. Voir les 107 agents répertoriés par l’OMS.
« – Le chocolat est-il cancérigène, Chinette?
« – Pas que je sache, Chinou
« – Et l’Amour ?
« – Uniquement si tu le pratiques avec modération.
« – Ouf ! tu sais que tu m’as fait peur, toi ? »
Lu dans le Monde cette nouvelle méthode permettant, grâce à son smart phone, de se garer en ville… Non, on ne rêve plus, on roule carrément dans la farine, ainsi on franchit la ligne blanche en passant inaperçu. Mais tout cela a-t-il un autre sens qu’uniquement marchand ? Non.
Les vacances sont terminées. J’apprends qu’il existe des sauteuses à la perche et qu »il fait beau dans le petit pays, que les gens discutent sempiternellement des mêmes choses, et que c’est pour cette raison, disent-ils, que la terre est ronde, voire ovale. Cela fait beaucoup, d’un seul coup, et nous verrons demain s’il est ou non encore possible de dire que la terre n’est pas encore rentrée de vacances, qu’elle se prélasse au « Grand Pavois » de La Rochelle, ou dans les bras d’une hirondelle…
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